Algérie

Inauguration de la conférence africaine sur l'économie verte



Inauguration de la conférence africaine sur l'économie verte
La lutte contre la pauvreté, contre le dérèglement climatique, la création d'emplois verts, la valorisation des énergies propres, assurer le bien-être des populations en Afrique, l'autosuffisance alimentaire sont les principaux thèmes, au centre des débats et des échanges lors de la Conférence africaine sur l'économie verte, inaugurée hier à Oran au Centre des conventions. L'Algérie, pays hôte de cet évènement international, a été représentée par le Premier ministre Sellal ainsi que de nombreux ministres, comme ceux de l'Energie, des Affaires étrangères, de l'Environnement, de la Communication. Alors que dans les nombreuses délégations, l'on retrouvera près d'une trentaine de ministres d'Afrique, des personnalités à l'image du président d'honneur de l'ONG R20, Arnold Schwarzenegger, le représentant du président français l'écologiste, Nicolas Hulot, ainsi que des experts et des représentants d'organismes et d'institutions onusiennes.L'enjeu de cette conférence sera largement évoqué lors des prises de parole inaugurales que ce soit pour la représentante de la Commission africaine de l'énergie ou encore le directeur exécutif du Programme Nation unies pour l'environnement, Achim Steiner, mais avec des différences qui seront au centre des débats à n'en pas douter. En effet, si les diplomates et autres experts développeront leur message autour de la nécessité pour l' Afrique d'arriver à une croissance "verte" qui permettra de préserver ses ressources naturelles, des revenus stables pour la population avec comme pendant la lutte contre la pauvreté, pour certains il a été clairement dit qu'il y avait en l'état "une responsabilité nationale mais aussi et surtout collective pour assurer des investissements permettant une transition énergétique" et de cibler les pays du Nord et les pays développés. Car depuis hier à parler d'économie verte, ce sont les questions de santé, d'accès à l'eau potable, de lutte contre les effets du dérèglement climatique qui interpellent et devront amener les pays africains à parler d'une même voix pour défendre ces exigences de développement durable sur le continent africain. Il se trouvera que c'est l'écologiste, Nicolas Hulot, qui non concerné par les usages diplomatiques, dira haut et fort ce que nombre de représentants des délégations des pays africains pensent tout bas à savoir "l'Afrique n'a aucune responsabilité dans le réchauffement climatique, elle en est la première victime... Le réchauffement climatique touche les pays les plus fragiles, les plus démunis". Il enjoindra les participants à arriver à un consensus avant le Sommet de Paris de 2015 pour parvenir à faire aboutir au plus vite les recommandations sur le réchauffement climatique. L'intervenant ira encore à expliquer entre des applaudissements nourris qu'"il faut en arrêter d'avec une mondialisation de l'égoïsme où la finance index les économies et aller vers une mondialisation de la coopération". L'autre aspect de ces discussions autour du développement durable, de la lutte contre la pauvreté est la question de la sécurité qui va de pair, comme expliqué plus tard par M. Sellal et le ministre des Affaires étrangère de l'Algérie à savoir "quand on parle d'environnement, on parle de paix, l'objectif est de savoir comment nourrir les populations pauvres, car la pauvreté nourrit les conflits...".Aujourd'hui, les débats se poursuivent avec des tables rondes et avec l'adoption d'une déclaration de l'ensemble des participants des pays africains "d'une seule voix face aux pays du Nord".D. LNomAdresse email




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