Algérie

Inasliyen enflamme la salle Ibn Khaldoun



Inasliyen enflamme la salle Ibn Khaldoun
Le groupe mythique des années 70-80, Inasliyen, a fait un retour triomphal sur scène lundi dernier à la salle Ibn Khaldoun à Alger après une traversée du désert dont seuls les concernés connaissent les raisons.Le groupe mythique des années 70-80, Inasliyen, a fait un retour triomphal sur scène lundi dernier à la salle Ibn Khaldoun à Alger après une traversée du désert dont seuls les concernés connaissent les raisons.Pendant plus d'une heure et demie, ce groupe, qui évoque les origines et l'authenticité, a fait vibrer la salle récemment recouverte au rythme de ses chansons puisées dans son riche répertoire. Thilufa, Idurar, Thidets, Vrighaouen, et bien d'autres chansons rythmées ont été interprétées par l'enfant terrible d'El-Biar, donnant lieu à de véritables scènes de liesse dans les tribunes comme sur la piste de danse au grand bonheur des plus chanceux parmi ses fans qui ont réussi à avoir le ticket d'entrée.Rabah, qui n'est autre que le chef du groupe, ne semble pas être gêné par cette longue absence devant son public. Une véritable communion s'est d'ailleurs instaurée entre le chanteur et le public. Et pourtant la marée humaine était composée essentiellement de jeunes, c'est dire la notoriété du chanteur. "C'était fou, le public était totalement déchaîné, c'était extraordinaire de les voir dans ces conditions- là, s'exclamait Sadek, un fan, à la sortie du concert donné par le groupe mythique. Je ne peux pas croire que je sois debout durant toute la soirée", a-t-il ajouté."C'était extraordinaire. J'aimerais bouger aussi bien que ces jeunes et être aussi enthousiaste qu'eux à leur âge", s'est réjoui Rabah à l'issue du concert. "C'était fantastique. Ces types vous font vous sentir tellement jeune, comme un enfant de dix ans", s'est exclamé Mohand Amokrane, accompagné d'un de ses fils."Ils étaient excellents ! Je suis fan depuis plus de trente ans, j'avais hâte de les revoir sur scène. Je savais qu'ils répétaient un nouvel album et qu'il allait se passer quelque chose. Le son était très bon, très puissant", a déclaré un spectateur fan. C'était fou, ce sont toujours les meilleurs. Car, Inasliyen exprime cette notion d'engagement pour revendiquer la réhabilitation de l'identité oubliée. Cet attachement viscéral aux racines, a constitué la trame de fond de l'oeuvre de l'un des plus grands auteurs compositeurs interprètes de l'Algérie post- Indépendance, qui n'est autre que le chef du groupe déjà précité : Rabah.Rien ne prédestinait les membres du groupe, tous nés dans un quartier d'El- Biar à Alger, à une carrière aussi fulgurante, entièrement vouée au militantisme en faveur de l'identité amazighe, d'une Algérie prospère et de toutes les causes justes de part le monde. Al'image de tous les artistes nés dans le vieux Mezghena, Rabah Inasliyen ouvre les yeux sur le chaâbi, cette musique populaire née au fin fond de La Casbah.Il a appris à chanter et à jouer d'une manière presque spontanée, pour le plaisir, comme on dit. Le tournant de sa vie c'est le jour où son frère a ramené à la maison un pick-up qui permettra au jeune Rabah de s'ouvrir sur un univers qui s'était révélé finalement pour lui, plus vaste et bariolé. Rabah Inasliyen découvrit ainsi Slimane Azem, Hamid Zahir, El Ankis, Fadhila Dziriya, les Beatles, James Brown et bien d'autres encore. Il entra de plain pied dans un univers mélodieux dans lequel s'imbriquait le chaâbi avec le jazz, et les styles du terroir nord-africain dans un monde en ébullition qui débouche sur la pop, le rock, la soul...Le milieu familial, fortement imprégné de musique et d'art, façonnera l'esquisse d'un nouveau style qui naîtra quelques années plus tard. A la question de savoir à quand remonte le début d'Inasliyen, Rabah, pensif d'abord, répond par un soulèvement d'épaules pour avouer juste après qu'il est incapable de le situer. Il a évolué dans un milieu artistique, il chantait autour de lui et ça plaisait. Puis, le groupe s'est constitué à l'insu même de ses membres.« C'était un début long et difficile tant le groupe avait pour souci d'innover et de créer un style propre à lui » précise Rabah Inasliyen. C'était déjà le début des années 70 qui marquera, d'une certaine manière, la naissance officielle du groupe avec une première participation à un concours et un premier spectacle au cinéma Rex d'El-Biar. Inasliyen rafle la mise et obtient le premier prix.Eperonnés certainement par cette première prouesse, le groupe donne son véritable spectacle inaugural à la mythique salle El Mougar. C'est à cette époque que Rabah, âgé d'à peine 20 ans, a composé ses toutes premières oeuvres Tagmatt (Fraternité) et Idurar (Les montagnes) qu'il fit écouter à Krimo qui tombe aussitôt sous le charme. D'autres amis apprécièrent particulièrement Tagmatt et c'est Sediki, à qui Madjid Idir avait fait découvrir cette chanson qui donnera pour la première fois l'appellation Inasliyen au groupe.Ainsi est née une légende qui s'adonnera, durant les seventies, à coeur joie, au plaisir des spectacles, à travers tout le pays. Rabah Inasliyen, un autodidacte à l'oreille musicale subtile, d'une précision extraordinaire, à telle enseigne qu'il était déjà capable de reproduire avec exactitude, n'importe quel accord de jouer n'importe quelle chanson qu'il venait juste de découvrir.Pendant plus d'une heure et demie, ce groupe, qui évoque les origines et l'authenticité, a fait vibrer la salle récemment recouverte au rythme de ses chansons puisées dans son riche répertoire. Thilufa, Idurar, Thidets, Vrighaouen, et bien d'autres chansons rythmées ont été interprétées par l'enfant terrible d'El-Biar, donnant lieu à de véritables scènes de liesse dans les tribunes comme sur la piste de danse au grand bonheur des plus chanceux parmi ses fans qui ont réussi à avoir le ticket d'entrée.Rabah, qui n'est autre que le chef du groupe, ne semble pas être gêné par cette longue absence devant son public. Une véritable communion s'est d'ailleurs instaurée entre le chanteur et le public. Et pourtant la marée humaine était composée essentiellement de jeunes, c'est dire la notoriété du chanteur. "C'était fou, le public était totalement déchaîné, c'était extraordinaire de les voir dans ces conditions- là, s'exclamait Sadek, un fan, à la sortie du concert donné par le groupe mythique. Je ne peux pas croire que je sois debout durant toute la soirée", a-t-il ajouté."C'était extraordinaire. J'aimerais bouger aussi bien que ces jeunes et être aussi enthousiaste qu'eux à leur âge", s'est réjoui Rabah à l'issue du concert. "C'était fantastique. Ces types vous font vous sentir tellement jeune, comme un enfant de dix ans", s'est exclamé Mohand Amokrane, accompagné d'un de ses fils."Ils étaient excellents ! Je suis fan depuis plus de trente ans, j'avais hâte de les revoir sur scène. Je savais qu'ils répétaient un nouvel album et qu'il allait se passer quelque chose. Le son était très bon, très puissant", a déclaré un spectateur fan. C'était fou, ce sont toujours les meilleurs. Car, Inasliyen exprime cette notion d'engagement pour revendiquer la réhabilitation de l'identité oubliée. Cet attachement viscéral aux racines, a constitué la trame de fond de l'oeuvre de l'un des plus grands auteurs compositeurs interprètes de l'Algérie post- Indépendance, qui n'est autre que le chef du groupe déjà précité : Rabah.Rien ne prédestinait les membres du groupe, tous nés dans un quartier d'El- Biar à Alger, à une carrière aussi fulgurante, entièrement vouée au militantisme en faveur de l'identité amazighe, d'une Algérie prospère et de toutes les causes justes de part le monde. Al'image de tous les artistes nés dans le vieux Mezghena, Rabah Inasliyen ouvre les yeux sur le chaâbi, cette musique populaire née au fin fond de La Casbah.Il a appris à chanter et à jouer d'une manière presque spontanée, pour le plaisir, comme on dit. Le tournant de sa vie c'est le jour où son frère a ramené à la maison un pick-up qui permettra au jeune Rabah de s'ouvrir sur un univers qui s'était révélé finalement pour lui, plus vaste et bariolé. Rabah Inasliyen découvrit ainsi Slimane Azem, Hamid Zahir, El Ankis, Fadhila Dziriya, les Beatles, James Brown et bien d'autres encore. Il entra de plain pied dans un univers mélodieux dans lequel s'imbriquait le chaâbi avec le jazz, et les styles du terroir nord-africain dans un monde en ébullition qui débouche sur la pop, le rock, la soul...Le milieu familial, fortement imprégné de musique et d'art, façonnera l'esquisse d'un nouveau style qui naîtra quelques années plus tard. A la question de savoir à quand remonte le début d'Inasliyen, Rabah, pensif d'abord, répond par un soulèvement d'épaules pour avouer juste après qu'il est incapable de le situer. Il a évolué dans un milieu artistique, il chantait autour de lui et ça plaisait. Puis, le groupe s'est constitué à l'insu même de ses membres.« C'était un début long et difficile tant le groupe avait pour souci d'innover et de créer un style propre à lui » précise Rabah Inasliyen. C'était déjà le début des années 70 qui marquera, d'une certaine manière, la naissance officielle du groupe avec une première participation à un concours et un premier spectacle au cinéma Rex d'El-Biar. Inasliyen rafle la mise et obtient le premier prix.Eperonnés certainement par cette première prouesse, le groupe donne son véritable spectacle inaugural à la mythique salle El Mougar. C'est à cette époque que Rabah, âgé d'à peine 20 ans, a composé ses toutes premières oeuvres Tagmatt (Fraternité) et Idurar (Les montagnes) qu'il fit écouter à Krimo qui tombe aussitôt sous le charme. D'autres amis apprécièrent particulièrement Tagmatt et c'est Sediki, à qui Madjid Idir avait fait découvrir cette chanson qui donnera pour la première fois l'appellation Inasliyen au groupe.Ainsi est née une légende qui s'adonnera, durant les seventies, à coeur joie, au plaisir des spectacles, à travers tout le pays. Rabah Inasliyen, un autodidacte à l'oreille musicale subtile, d'une précision extraordinaire, à telle enseigne qu'il était déjà capable de reproduire avec exactitude, n'importe quel accord de jouer n'importe quelle chanson qu'il venait juste de découvrir.




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