Algérie

In Salah



In Salah
Ils sont devenus très discrets, mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, les opposants au gaz de schiste d'In Salah ne baissent pas pour autant les bras, au moment où le consortium Sonatrach-Enel (Italie)-Dragon Oil (Emirats arabes) a lancé une enquête publique à Aoulef, dans la wilaya d'Adrar, pour un nouveau projet dont une partie concerne des hydrocarbures non conventionnels, ce qui concorde avec les dires du directeur d'Alnaft, l'été dernier.Des observateurs pensent qu'avec ces dispositions, Sonatrach veut éviter l'erreur d'In Salah et ne pas susciter une réaction populaire similaire à celle de l'année dernière, où la population d'In Salah est restée en sit-in ouvert, en opposition à ce projet. En menant une enquête commodo incommodo, la population locale sera considérée comme hors-la-loi, ou hors d'à propos, si elle ose s'exprimer de façon massive et claire contre les essais de gaz de schiste dans le périmètre d'Akebli Massari, estime-t-on chez les voisins. Alors que la COP21 bat son plein, ni Abdelkader Bouhafs et encore moins Hacina Zegzeg, deux figures de proue de ce mouvement citoyen qui a vu le jour il y a presqu'un an, ne sont pas en France.Une présentation a bien été faite par Mohand Kacemi, autre opposant au projet de gaz de schiste et citoyen d'Adrar, aussi El Watan a décidé de sonder l'état d'esprit de ceux qui sont encore à In Salah et ce qu'ils pensent de cet événement.




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