Algérie

IN AMENAS : Le soulagement des habitants



IN AMENAS : Le soulagement des habitants
Dans la ville d'In Aménas proche du complexe gazier, les habitants respirent enfin après l'assaut final des forces spéciales. "Ouf, c'est fini", lancent les rares habitants restés à In Aménas, dans le Sahara algérien, la ville la plus proche du complexe gazier où les forces spéciales ont mis fin samedi à une prise d'otages spectaculaire par un groupe islamiste armé. Brahim, la cinquantaine, se dit "désolé" pour les otages morts, dont des étrangers, recensés depuis mercredi, jour où le groupe a attaqué le site, tué et blessé plusieurs personnes, et pris en otages des centaines d'employés. Mais "il était prévisible que ça se termine comme ça", juge cet homme qui se présente comme un "citoyen algérien"."Les Touareg sont restés cloîtrés chez eux, en état de choc", raconte Brahim Zaghdaoui, un habitant de la ville côtière de Jijel, venu s'installer en 2006 dans cette cité située à quelque 1.300 km au sud-est d'Alger. "On avait la belle vie, aujourd'hui je ne suis plus à l'aise". Samedi, jour habituellement animé, aucune femme n'arpentait les rues de cette cité industrielle de 3.000 autochtones auxquels s'ajoutent autant de travailleurs, construite de manière anarchique."J'ai peur qu'il se passe quelque chose (...) je veux partir", dit Ali Smaïl, un employé qui s'est vu cependant refuser une demande de congé."Nous sommes passés d'une situation paisible à une situation de terreur", témoigne Fouad, père de famille. Un autre habitant a la peur au ventre: "l'usine pourrait exploser et souffler la ville", dit-il après avoir vu un mouvement incessant d'hélicoptères des forces de l'ordre.


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