Algérie

Improvisation et ratages en série



Le Festival international des danses populaires prend fin aujourd'hui. Cette cinquième édition du festival a battu des records de participation (22 pays), mais aussi des ratages en série. Les lieux accueillant les spectacles de danse étaient pourtant pleins à craquer chaque soir. Le public était au rendez-vous, contrairement aux organisateurs. Manque d'organisation flagrant, bâclage des spectacles, un timing mal géré, improvisation, absence d'activités annexes (débats, ateliers de chorégraphie, conférences), manque de professionnalisme au niveau de la programmation et de la sélection des troupes de danse, etc.'ont caractérisé cette édition incluse, cette année, dans le programme du Panaf'2009. Les libanais étaient les premiers à souligner l'amateurisme des organisateurs. Invitée d'honneur du festival, la troupe libanaise Moulia a claqué la porte juste après la cérémonie d'ouverture. Les organisateurs du festival, qui ont mis les bouchées doubles pour entraver le travail des journalistes, n'ont pas précisé les raisons exactes de cette défection. Après plusieurs éditions, le festival de Sidi Bel Abbès a visiblement du mal à se débarrasser de ses tares. Le jury de cette édition n'a pu être constitué qu'à la veille de la cérémonie d'ouverte du festival'.no comment. Le comble a été atteint lorsque le guide d'une troupe de danse étrangère s'est substitué aux organisateurs pour animer une conférence de presse devant une dizaine de journaliste, représentant des médias étrangers et nationaux ! Et si on se contentait d'un festival local, c'est beaucoup plus facile à organiser et ça couterait certainement moins cher. Au fait, combien a coûté ce festival '


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)