Que dire de cette belle et historique consécration algérienne sinon qu'elle est extraordinaire.
La sélection nationale militaire a prouvé, samedi soir à Rio de Janeiro, que «impossible» n'était pas algérien. Et pourtant, avant le départ au Brésil pour prendre part à ces Jeux mondiaux militaires, le sélectionneur national, Abderahmane Mehdaoui, avait textuellement déclaré: «La tâche s'annonce certes, des plus délicates, mais on fera tout pour décrocher le podium».
Quelques jours après, le même Mehdaoui se retrouve champion du monde avec une bande de guerriers qui ne reculaient devant rien. Ni devant le Brésil le pays hôte, ni même l'Egypte le triple champion du monde. Il est vrai que les partenaires de l'intenable Mohamed Amroune avaient débuté la compétition avec une courte défaite (1-0) contre les Auriverdes du Brésil.
Mais cette défaite, allait tout simplement galvaniser ce groupe extraordinaire. Un groupe, qui vient, mine de rien, de réaliser ce que toutes les générations précédentes n'ont pas pu faire et ce, à commencer par les Lalmas, Betrouni, Kalem, Achour et autres Belloumi, Madjer et compagnie ou encore les Yahi, Bouiche, Menad et j'en passe. Des légendes du football algérien qui n'ont malheureusement pas eu l'honneur d'offrir à l'Algérie un titre aussi important. Mais les Aouedj, Amroune, Berrafane, Berchiche, Okbi et les autres l'ont fait. Ils l'ont même fait avec beaucoup d'abnégation et de hargne en montrant à tout le monde que l'Algérie peut aussi, défrayer la chronique et peut bousculer la hiérarchie. Mais comme il faut rendre à César ce qui appartient à César, il faut rappeler que le mérite revient en premier lieu à notre sport militaire qui n'a d'ailleurs, jamais failli et ce, dans toutes les disciplines et au fil des années.
L'année dernière en Afrique du Sud durant le Mondial-2010, on a beaucoup évoqué la participation algérienne en allant jusqu'à parler d'un parcours honorable avec à la clé, deux défaites contre respectivement, la Slovénie et les Etats-Unis et un fameux match nul contre l'Angleterre (0-0).
Alors que dire d'une consécration nette et sans bavure? Et que dire de ce parcours héroïque réalisé par une bande de jeunes qui n'avaient qu'un seul objectif, honorer l'Algérie et qui se retrouvent avec un titre mondial? Ouvrons ici la parenthèse pour signaler un autre fait marquant en plus de cette consécration historique.
La sélection algérienne s'est présentée avec 22 joueurs issus des différents championnats nationaux et avec un staff technique 100% «made in Algéria». Cela ne touche ni de près ni de loin à la valeur de nos joueurs professionnels évoluant à l'étranger car après tout, personne n'est plus algérien que ces joueurs. Mieux encore, l'Algérie pourra toujours compter sur les Bougherra, Ziani, Antar Yahia, Mesbah, Yebda et les autres comme elle pourra également compter sur les Aouedj, Amroune, Metref, Soudani, Djabou et consorts. Mais il faut juste remarquer que l'Algérie peut aussi relever des défis avec les compétences locales que ce soit joueurs ou entraîneurs. En effet, puisque, le «Vieux routier», Abderrahmane Mehdaoui, a tout simplement piégé tous ses adversaires durant ces Jeux mondiaux grâce à son expérience, son savoir-faire et son art du dialogue avec les joueurs. Chapeau bas à tous nos champions et un grand merci à notre sport militaire qui restera à jamais, la fierté de tout un pays.
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Posté Le : 25/07/2011
Posté par : infoalgerie
Ecrit par : Par Mounir BENKACI
Source : www.lexpressiondz.com