Algérie

Importations des produits alimentaires durant le 1er semestre 2013 Une enveloppe de 5 milliards de dollars


Importations des produits alimentaires durant le 1er semestre 2013 Une enveloppe de 5 milliards de dollars
La valeur de ces importations a enregistré une hausse de 18% en comparaison à la même période de l'année 2012.Le marché national s'est caractérisé, durant le 1er semestre 2013, par un approvisionnement régulier et une diversité de l'offre à la consommation en produits d'épicerie, fruits et légumes frais, viandes rouges et blanches. C'est ce qui ressort du rapport de conjoncture du secteur du commerce des sept premiers mois de l'année 2013. Cette disponibilité n'a pu être possible qu'avec les apports conséquents issus de la production nationale et/ou de l'importation.
Ainsi, le groupe des "biens alimentaires" introduit sur le marché national a enregistré une hausse en valeur de +18%, passant de 4,392 milliards de dollars au 1er semestre 2012 à 5,049 milliards de dollars à la même période de l'année en cours. Ce qui représente en valeur absolue 657 millions de dollars supplémentaires d'importations de certains produits alimentaires, engendrée notamment par le renchérissement de certains cours des produits alimentaires, agricoles et agroalimentaires, sur les marchés extérieurs ainsi que du volume des importations.
L'approvisionnement du marché national s'est effectué pendant ce semestre dans une situation relativement tendue sur les marchés agricoles internationaux engendrant une hausse des prix de certains produits alimentaires. Néanmoins, les perspectives d'amélioration de l'offre mondiale des principales cultures agricoles ont influé sur les variations des prix de ces produits à des niveaux inférieurs à ceux relevés à la même période de l'année 2012.
L'incertitude qui a caractérisé les marchés internationaux durant cette période, par des prix boursiers volatils et imprévisibles, a maintenu les cours moyens des principaux produits agricoles à des niveaux élevés. Plusieurs facteurs dont la détérioration des récoltes à cause des conditions métrologiques défavorables telles que la sécheresse inédite et des inondations..., la baisse de l'offre des produits agricoles et l'augmentation de la consommation mondiale, la cherté de la devise qui demeure une contrainte compte tenu du fait que la totalité de nos importations proviennent de ces zones ont contribué à cette hausse des prix.
Les sept principaux produits qui constituent l'essentiel du groupe, représentant 78% du total alimentaire importé durant ce semestre contre 85% à la même période de l'année précédente, ont connu une augmentation de 237,87 millions de dollars, induite essentiellement par la hausse +7% des groupes des produits céréaliers, des sucres et sucreries (+42%) et des légumes secs (+64%) alors que les autres produits importés ont enregistré des baisses durant la période considérée, principalement pour les laits et produits laitiers (-11%), les huiles alimentaires brutes (-2%), les cafés et le thé (-21%) et des viandes (-16%).
Importations de blé tendre toujours en hausse
Ce recul s'explique, selon le rapport, par le renchérissement des prix sur les marchés extérieurs et/ou la diminution des quantités importées de certains produits. Les importations des matières premières destinées à l'industrie de transformation agroalimentaire ont augmenté de +1%, à cause de la hausse des quantités importées de blé tendre +2% et des huiles alimentaires. Toutefois, le recul des quantités importées de blé dur, maïs, orge, poudres de lait et MGLA n'a pas engendré, indique l'analyse du ministère, une tension particulière du fait que le marché a été régulièrement approvisionné, surtout pour les blés. Des stocks conséquents de ce produit, issus de la production locale et des importations antérieures ont été en effet constitués par l'OAIC. L'office, en tant que régulateur du marché des céréales, a réalisé presque la totalité des quantités importées en ces produits, soit plus de 3 millions de tonnes, représentant 98% au cours de du 1er semestre 2013, en hausse de 5% par rapport à la même période de l'année précédente.
En terme de valeur, les huit principaux produits importés ont connu une augmentation de +5% entre les deux semestres des années 2012 et 2013, soit 142 millions de dollars de plus, provoquée essentiellement par la hausse du blé tendre +31% et du sucre roux +17%.
Exception faite pour le blé dur, le maïs, l'orge, les huiles alimentaires brutes, les poudres du lait et la MGLA dont les valeurs des quantités importées ont diminué. En ce qui concerne les produits alimentaires de large consommation, les importations en volume, effectuées lors de la période considérée, sont à la hausse de +2 286 tonnes pour les viandes bovines réfrigérées, de +335 tonnes pour les poissons congelés et de +316 tonnes pour les crustacés congelés et à la baisse de -10 736 tonnes pour les viandes bovines congelées. Sur un autre registre, les autorités, précise-t-on dan la note de conjoncture du ministère, ont doublé leurs efforts pour la régulation du marché et la protection du pouvoir d'achat des populations vivant au niveau des dix wilayas du sud du pays. Les subventions allouées par le Fonds de remboursement des frais de transport Sud pour l'approvisionnement des chefs-lieux de wilaya (interwilayas) et la distribution (intrawilaya), ont atteint 5,072 milliards de dinars pour l'exercice 2013 contre 3,169 milliards de dinars en 2012, soit une subvention supplémentaire de 2 milliards de dinars. L'objectif recherché est d'assainir progressivement les dettes des opérateurs économiques. De ce montant, 4,889 milliards de dinars, soit 96% ont été affectés à l'interwilaya et 182 millions de dinars (4%) à l'intrawilaya.
Le nombre d'habitants des localités des wilayas du Sud et les dépenses engagées au titre des années ont été les deux paramètres pris en compte par les responsables concernés pour la répartition de ces subventions.
B. K
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