L'Algérie a été très présente cette année sur le marché des céréales particulièrement du blé, puisque contrairement aux assurances officielles l'Algérie a acheté durant la période s'étendant entre janvier et fin aout 2011 de grandes quantités de blé, estimées à 5.180 millions de tonnes de blé dur et tendre pour une valeur globale de 1.973 milliards de dollars.
Selon les estimations des services des douanes, dont El Khabar a obtenu une copie, l'Algérie a acheté 1.151 millions tonnes de blé dur, en plus de 132 tonnes du même blé mais sous forme de semences. Le total des importations en blé dur par l'Algérie a été estimée fin aout à 1,151354 million de tonnes pour près de 520 millions de dollars dont 519.714 millions de dollars de blé dur destiné à la consommation. Les estimations émanant des services des douanes algériennes sur les importations de blé indiquent dans le même contexte que l'Algérie a acheté 4.029 millions de tonnes de blé tendre, en plus de 60 tonnes sous forme de semences. La valeur total de l'importation a ainsi été estimée à 1.973 millions de dollars pour 5,180760 millions de tonnes, soit plus que ce que l'Algérie avait importé durant la même période en 2010, ou elle avait acheté 3,790863 millions de tonnes pour une valeur de 846.964 millions de dollars dont 2,622.607 millions de blé tendre et 1,168256 million de tonnes de blé dur. Cette augmentation ne concerne que les deux types de blé, puisque l'Algérie a enregistré un retour sur le marché international de l'orge et une augmentation des importations de maïs également. La facture d'importation a donc enregistré un chiffre record, malgré l'assurance des pouvoirs publics que la production locale était estimée à près de 4,20 millions de tonnes. L'expert et docteur en économie, M. Mahdjoub Beda a à ce sujet considéré que le manque de précision dans l'estimation de la récolte de céréales et des deux types de blé particulièrement, et le détournement d'une partie par le marché parallèle et les réseaux de contrebandes de Tunisie, du Maroc et de Libye, en plus des lacunes dans le réseau de distribution et les politiques de soutien inefficaces, étaient les principales raisons qui faisaient que la facture d'importation de blé était toujours aussi élevée, sans compter le niveau réel de production enregistrée. Le président du groupe « SIM », M. Tayeb Ezraimi a de son coté assuré que l'augmentation enregistrée dans la facture d'importation de blé était essentiellement liée à des opérations d'achat préventives par l'Algérie, après l'apparition l'année passée d'indicateurs d'un recul de la production mondiale.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 26/09/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Khabar
Source : fr.elkhabar.com