Si à Tlemcen-ville
les citoyens commencent à s'adapter à la culture du civisme, il est à noter que
pour les autres villes à savoir : Maghnia, Ouled Mimoun , Sebdou, etc.
quiconque peut mesurer le degré extrême de déliquescence. Les tas de détritus
sont alimentés par les commerçants. Les odeurs nauséabondes qui se dégagent des
lieux publics, agressent le citoyen. Les trottoirs sont squattés par des
individus qui veulent, à tout prix, coller leurs produits incontrôlés aux
passants. Même les commerçants exploitent ces lieux, devenus par le temps, une
véritable propriété, au vu et au su de tout le monde, obligeant les piétons
d'emprunter la chaussée.
A travers ces
villes les pratiques commerciales illégales dans ce marché communal, la
violence des mots des vendeurs, l'anarchie et le désordre, l'absence d'hygiène
et de contrôle sont autant de maux qui caractérisent le quotidien du citoyen.
Dans certaines
villes que compte la wilaya de Tlemcen, l'on constate une accélération de la
mauvaise gestion urbaine, dont les conséquences sont bien perceptibles sur
l'environnement, est en grande partie liée à une gestion de l'espace urbain. Il
en résulte des éboulements, des ravinements ou des inondations qui menacent les
infrastructures et les vies humaines. La croissance rapide de la population
urbaine, la spéculation foncière, l'occupation illégale de certains terrains et
divers aménagements maladroits, aggravent la pression sur certaines zones à
risques, constituées par les versants pentus, ou des constructions érigées aux
abords des oueds. A ce sujet, il est urgent de faire prendre conscience de ces
dangers encourus par les populations et de mettre en place des stratégies de
lutte contre toute forme de constructions illicites, puisque cette situation ne
fait que créer des bidonvilles, à l'heure où l'on s'atèle à les éradiquer.
Aussi la nécessité passe par les recherches des moyens pour un meilleur
environnement urbain. Selon certains élus, l'on comprend que la gestion urbaine
est un élément-clé du développement urbain. Or la croissance rapide de la
population urbaine souligne-t-on, fait porter sur certaines municipalités, une
charge logistique et financière sans précédent. Les communes, selon certains
élus, peuvent faire beaucoup pour inciter au développement que ce soit
industriel, commercial ou même touristique, en suivant une bonne planification
physique. Mais en fait, elles sont globalement confrontées à des difficultés
croissantes pour gérer le sol, les infrastructures et les services.
Ce qui explique le
manque de ressources financières pour fournir les infrastructures et les
services essentiels au développement de l'emploi, de l'économie et surtout de
la salubrité. Pourtant la gestion urbaine est une priorité, et il est
primordial de maîtriser ce volet, car, à titre d'exemple, si l'on remarque un
adjudicataire qui se sucre en ignorant ses règlements, sans donner la peine de
nettoyer les lieux après la fin des marchés !! Selon certains, la gestion
urbaine de proximité peut se définir comme un ensemble des actes qui
contribuent au bon fonctionnement d'un quartier. Elle concerne les divers
acteurs qui doivent coordonner leurs actions pour améliorer, en priorité, les
conditions de vie des habitants. Mais comme le civisme fait défaut certaines grandes
villes suffoquent. Dans ce sillage, les jeunes doivent savoir, explique-t-on,
qu'ils demeurent des acteurs importants dans la mobilisation autour de
l'environnement et du développement et constituent la base des associations de
développement…
Etant scolarisés,
ils peuvent mesurer les enjeux économiques et sanitaires autour du
développement de leurs quartiers, avec l'organisation des campagnes de
volontariats, etc. Du côté des maires, l'heure des ratissages a sonné pour
assainir les trottoirs. Ceci dit, les communes ont en charge la continuité du
fonctionnement de la ville.
Elles sont des
acteurs institutionnels incontournables en raison de leurs prérogatives de
gestionnaire territorial. Mais, l'on affirme, qu'elles sont la plupart du
temps, dépourvues de moyens humains et matériels et de ressources financières,
raison pour laquelle elles se montrent encore insuffisamment actives dans ce
cadre. Il est temps que ces communes tracent un programme et un plan
stratégique afin de panser leurs plaies et désinfecter tous les lieux, pour le
confort des habitants, qui à leur tour, doivent s'armer de civisme
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Posté Le : 04/04/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Y B
Source : www.lequotidien-oran.com