Algérie

Implication du privé dans l'effort de développement : La CAP salue la décision du Premier ministre



La réunion du  bureau exécutif national de la Confédération algérienne du Patronat (CAP) qui a duré deux jours, a été sanctionnée, hier, par des propositions qui ont été remises au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, tout en saluant sa décision d'engager le secteur privé. Selon Boualem M'rakech, l'organisation  patronale a toujours été pour cet engagement. «Nous avons toujours dit que  ce n'est pas au Trésor public de faire de l'entreprise. L'Etat doit contrôler,  suivre   l'opérateur et le sanctionner en cas de dépassement», a-t-il dit lors d'une conférence de presse. Le président de la CAP a également appelé à  appliquer un certain nombre de décisions pour garantir une réussite totale à  l'engagement du secteur privé. «Il faut impérativement appliquer un certain nombre de décisions qui peuvent àªtre résumées en l'association des opérateurs privés crédibles dans la prise de décision et l'exécution des décisions prises», a-t-il dit. «Nous avons beaucoup de lois qui n'ont pas pu àªtre appliquées sur le terrain. Aucune des réformes engagées  n'a abouti concrètement», a expliqué M. M'rakech qui reconnaît que sur le plan fondamental, la politique  menée aujourd'hui par les pouvoirs publics convient  réellement à  la démarche de consolidation des produits locaux. «Il faut seulement que cela s'applique d'une manière organisée», a-t-il suggéré. Pour àªtre plus clair, il donne l'exemple du Crédit Documentaire. «C'est un instrument moderne. On est juste contre le contexte dans lequel il a été pris. Avec notre système financier, est-ce que nous sommes en mesure d'arriver au stade de cette modernisation '», s'est-il demandé. Le conférencier suggère aux pouvoirs publics de donner des instruments d'application aux «très bonnes résolutions que l'Algérie est en train de prendre». Il demande aussi que la TVA des intrants soit abaissée à  5%, que la TVA du transport et des services soit réduite à  12% et surtout que l'opérateur paye cet impôt après l'écoulement de sa marchandise non pas avant comme c'est le cas actuellement. M. M'rakech a enfin émis  le souhait que les pouvoirs publics puissent donner une visibilité plus claire sur le mouvement des monnaies notamment le prix de change du dinar algérien. «On ne demande pas de le stabiliser mais au moins qu'on nous donne une vision de six mois à  une année», a-t-il demandé.LA TRIPARTITE N'AURA PAS LIEU AU COURANT DE CETTE FIN D'ANNÉELors de cette rencontre, le président de la CAP a déclaré que la tripartite n'aura pas lieu au courant de cette fin d'année. «Néanmoins, elle se prépare dans de très bonnes conditions. Notamment sur le dossier des allocations familiales», a-t-il ajouté. D'après lui, la solution à  ce dossier est en voie de règlement. «C'est un système de solidarité. On peut cotiser au système social de répartition mais on ne peut pas payer les allocations familiales parce que si on oblige un employeur à  le faire, il exercera une discrimination contre les employés qui ont beaucoup d'enfants», a-t-il expliqué la position de la CAP sur ce sujet. 


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