Deux cultivars de haricot dolique (haricot à hile noir et Tadelaght noire d’Aoulef) d’origine bioclimatique différente,sont soumis à la contrainte hydrique durant le cycle de développement aux stades croissance, floraison et maturation. Les résultats obtenus indiquent que le déficit en eau imposé aux plantes, engendre une réduction du nombre de fleurs et de gousses par plant. Le rendement, la matière sèche et la teneur en azote total sont également affectés contrairement à la teneur en sucres solubles qui augmente dans les organes des plants stressés par rapport aux témoins. La phase la plus sensible à la restriction hydrique, est celle de la floraison-fructification. Le rendement est plus réduit chez le haricot cultivé au nord de l’Algérie par rapport à celui des zones sahariennes. Les organes aériens plus sensibles au déficit hydrique, contiennent moins d’azote total par rapport aux racines. Ces dernières accumulent plus de glucides solubles que les tiges et les feuilles d’où l’importance du rôle qu’elles jouent dans l’ajustement osmotique. Le cultivar Tadelaght, plus tolérant à la sécheresse, possèderait des propriétés lui procurant une aptitude à limiter l’intensité transpiratoire afin de maintenir un ;bilan hydrique favorable au déroulement des processus physiologiques.
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Posté Le : 27/03/2023
Posté par : einstein
Ecrit par : - Aïd-houchi A. - Medjb D.
Source : Recherche Agronomique Volume 16, Numéro 26, Pages 22-32 2013-12-06