Immixtion '

Tirs croisés contre Leekens sur les plateaux des chaînes de télévision. Ses choix sont sévèrement jugés et la mise à l'écart de certains cadres a soulevé les critiques les plus acerbes et, en même temps, nourri les spéculations les plus folles.Raouraoua n'a pas non plus été épargné par ces critiques. Il lui est reproché son ingérence dans le travail du Belge et sa responsabilité dans l'éviction des cadres en question. Tous les intervenants sur les chaînes de télévisions sont unanimes à dénoncer l'immixtion du premier responsable de la FAF dans les choix techniques. L'éternel recommencement et la sempiternelle chanson avant chaque compétition internationale. Ils se sont mis à beaucoup pour descendre en flammes Leekens, et par ricochet le premier responsable de la FAF.Les mêmes qui ont porté les mêmes critiques sur Saâdane puis son successeur Halilhodzic. Ce dernier autant que son prédécesseur ont pourtant réussi à qualifier l'Algérie au Mondial brésilien et avant lui Sud-africain, avec mention spéciale pour le Bonsien qui a qualifié notre pays au second tour. Gourcuff et Rajevac ont également eu leurs lots de critiques même s'ils n'ont fait qu'un passage éclair à la tête des Verts. Les auteurs de ces critiques détiennent-ils les secrets du football pour tirer sur tous les entraîneurs de l'équipe nationale ' Manifestement, ils se prennent pour le centre du monde alors que leurs palmarès, en tant que techniciens, sont aussi vides que leurs critiques.Certes, l'éviction de certains cadres donne à réfléchir mais il ne faut pas aller vite en besogne et foncer tête baissée dans des critiques inutiles. Seuls les résultats de la CAN nous donnent le droit de porter un jugement sur les choix du Belge. Pour l'instant, il faut juste se contenter de suivre l'évolution des Fennecs sous la conduite de Leekens. Puis on verra ce dont il est capable, une fois le coup d'envoi de la CAN donné.