Algérie

« Immigrer fait grimper le PIB dans les pays d'Afrique du Nord »



« Immigrer fait grimper le PIB dans les pays d'Afrique du Nord »
La diaspora de la région Mena englobant les pays d'Afrique du Nord, dont l'Algérie, contribue beaucoup à la croissance économique de leurs pays d'origine. Ainsi, les opérateurs économiques et même les chercheurs et les intellectuels universitaires participent activement au développement économique de leurs populations.
La diaspora de la région Mena englobant les pays d'Afrique du Nord, dont l'Algérie, contribue beaucoup à la croissance économique de leurs pays d'origine. Ainsi, les opérateurs économiques et même les chercheurs et les intellectuels universitaires participent activement au développement économique de leurs populations.
En effet, une étude du Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques (Femise) souligne que «l'assouplissement des restrictions à la liberté de circulation des travailleurs contribuerait à une hausse sensible du PIB mondial. Cette hausse a été estimée par les économistes du Femise à 56 millions de dollars. La libéralisation du travail dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord a un réel impact à l'échelle macroéconomique». Les experts de cet observatoire économique de la Méditerranée montre que «quitter un pays pauvre, en guerre, abandonner les siens pour se construire un avenir meilleur dans un pays en croissance. Depuis la fin de la Seconde Guerre, l'immigration est un véritable phénomène, relancé depuis deux ans par le printemps arabe. Ces derniers mois, les Syriens ont fui massivement leur pays pour gagner la Tunisie. Les jeunes diplômés égyptiens ont quitté aussi leur terre natale, non pas pour fuir la répression, mais tout simplement parce que leur formation est en inadéquation avec le marché du travail». «L'impact macroéconomique de la libéralisation du travail dans les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient», vient de faire l'objet d'une étude du FEMISE menée par l'expert Roby Nathanson. "Le rapport met en lumière la nécessité pour les populations européennes vieillissantes de trouver les moyens de maintenir leur niveau de main d''uvre. Il s'avère selon l'étude qu'une hausse de 1% du nombre d'immigrés n'a qu'un faible impact sur les populations nationales, avec une diminution de leurs salaires de 0,1%. L'étude précise en outre que l'impact des immigrés sur le taux de chômage des pays hôtes est quasi nul» ajoute le Femise. Un européen gagne entre quatre et huit fois plus qu'un citoyen des pays MENA. Les économistes de ce forum indiquent, en revanche, que «l'immigration influe positivement sur la productivité du pays d'accueil. Elle constitue un facteur de croissance. Les pays d'origine de ces migrants bénéficient pour leur part des transferts de fonds». Ils précisent "qu'au lendemain de l'indépendance, nombreux étaient les ouvriers du Maghreb à venir travailler en France, essentiellement dans le BTP. Aujourd'hui, de plus en plus de jeunes diplômés du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, veulent tenter l'aventure en Europe et de préférence dans un pays francophone afin de réussir leur intégration. Un citoyen européen gagne entre quatre et huit fois plus qu'un ressortissant des pays MENA (Moyen-Orient - Nord Afrique)». A la question de savoir si c'est un Eldorado aux portes de la Méditerranée, ces experts répondent que ce n'est pas vraiment le cas. Car, affirment-ils, «trouver un emploi n'est pas évident en particulier chez les ouvriers qui émigrent vers la France, l'Italie mais aussi en Finlande. Les migrants occupent généralement les emplois refusés par les nationaux. Ancienne colonie, proximité culturelle, les immigrants d'Afrique du Nord représentent 63% des étrangers en France». Le taux de chômage chez les ressortissants immigrés est supérieur aux nationaux en particulier s'agissant de la main-d''uvre non qualifiée. La situation est particulièrement délicate en Belgique, aux Pays-Bas, en Espagne, en Suède où le taux de chômage est supérieur de 3,5 points aux nationaux. À l'inverse, les conditions d'emploi en Hongrie, en Grèce, en Irlande et au Portugal s'avèrent être plus favorables pour les étrangers.
En effet, une étude du Forum euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques (Femise) souligne que «l'assouplissement des restrictions à la liberté de circulation des travailleurs contribuerait à une hausse sensible du PIB mondial. Cette hausse a été estimée par les économistes du Femise à 56 millions de dollars. La libéralisation du travail dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord a un réel impact à l'échelle macroéconomique». Les experts de cet observatoire économique de la Méditerranée montre que «quitter un pays pauvre, en guerre, abandonner les siens pour se construire un avenir meilleur dans un pays en croissance. Depuis la fin de la Seconde Guerre, l'immigration est un véritable phénomène, relancé depuis deux ans par le printemps arabe. Ces derniers mois, les Syriens ont fui massivement leur pays pour gagner la Tunisie. Les jeunes diplômés égyptiens ont quitté aussi leur terre natale, non pas pour fuir la répression, mais tout simplement parce que leur formation est en inadéquation avec le marché du travail». «L'impact macroéconomique de la libéralisation du travail dans les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient», vient de faire l'objet d'une étude du FEMISE menée par l'expert Roby Nathanson. "Le rapport met en lumière la nécessité pour les populations européennes vieillissantes de trouver les moyens de maintenir leur niveau de main d''uvre. Il s'avère selon l'étude qu'une hausse de 1% du nombre d'immigrés n'a qu'un faible impact sur les populations nationales, avec une diminution de leurs salaires de 0,1%. L'étude précise en outre que l'impact des immigrés sur le taux de chômage des pays hôtes est quasi nul» ajoute le Femise. Un européen gagne entre quatre et huit fois plus qu'un citoyen des pays MENA. Les économistes de ce forum indiquent, en revanche, que «l'immigration influe positivement sur la productivité du pays d'accueil. Elle constitue un facteur de croissance. Les pays d'origine de ces migrants bénéficient pour leur part des transferts de fonds». Ils précisent "qu'au lendemain de l'indépendance, nombreux étaient les ouvriers du Maghreb à venir travailler en France, essentiellement dans le BTP. Aujourd'hui, de plus en plus de jeunes diplômés du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, veulent tenter l'aventure en Europe et de préférence dans un pays francophone afin de réussir leur intégration. Un citoyen européen gagne entre quatre et huit fois plus qu'un ressortissant des pays MENA (Moyen-Orient - Nord Afrique)». A la question de savoir si c'est un Eldorado aux portes de la Méditerranée, ces experts répondent que ce n'est pas vraiment le cas. Car, affirment-ils, «trouver un emploi n'est pas évident en particulier chez les ouvriers qui émigrent vers la France, l'Italie mais aussi en Finlande. Les migrants occupent généralement les emplois refusés par les nationaux. Ancienne colonie, proximité culturelle, les immigrants d'Afrique du Nord représentent 63% des étrangers en France». Le taux de chômage chez les ressortissants immigrés est supérieur aux nationaux en particulier s'agissant de la main-d''uvre non qualifiée. La situation est particulièrement délicate en Belgique, aux Pays-Bas, en Espagne, en Suède où le taux de chômage est supérieur de 3,5 points aux nationaux. À l'inverse, les conditions d'emploi en Hongrie, en Grèce, en Irlande et au Portugal s'avèrent être plus favorables pour les étrangers.




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