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Immigration en France



Immigration en France
La Cimade, une association de solidarité active avec les migrants, les réfugiés et les demandeurs d'asile, a dénoncé mercredi l'enfermement depuis le 29 mars au centre de rétention administrative de Rennes (Bretagne) d'une famille iranienne et les menaces d'expulsion dont elle fait l'objet de la part des autorités françaises.Arrivée de manière régulière en France, cette famille, un couple et leur fils âgé de 17 ans, venue en France pour gagner Le Royaume -Uni, a été interpellée alors qu'elle s'apprêtait à quitter le territoire français, précise la Cimade."Alors que cette famille présente toutes les conditions d'une assignation à résidence, et qu'elle ne souhaite en aucun cas rester en France, la préfecture de Loire Atlantique a procédé abusivement à son enfermement", déplore l'association dans un communiqué dont une copie a été transmise à l'APS.En une semaine, les 24 et 31 mars, l'association a fait le constat de deux autres familles enfermées abusivement avec de jeunes enfants, dans les centres de rétention du Mesnil-Amelot (commune de Seine-et-Marne) et de Metz (département de Moselle) où "aucune limite n'est fixée à l'enfermement des enfants", affirme-t-elle."Pourtant condamnée par la Cour européenne des droits de l'Homme en janvier 2012 pour sa pratique de l'enfermement des familles, la France n'a toujours pas modifié sa législation en la matière ", rappelle l'association qui demande aux autorités françaises la fin de " l'enfermement des familles et des enfants partout en France ".Un collectif plusieurs associations et syndicats défendant les droits des étrangers a récemment exigé jeudi du ministère français de l'Intérieur " le retrait" de la récente circulaire qu'il a envoyée aux préfets de départements, les exhortant à "davantage" de reconduites à la frontière.Ces associations et syndicats qui accablent le ministère de l'Intérieur d'élaborer " un plan destiné, à tous les échelons, à accélérer les reconduites" relève que ce texte " encourage les préfets à user de tous les moyens de coercition avec le concours de la police".Elles citent ainsi "les enfermements en rétention, le contrôles d'identité ciblés, les interpellations des personnes à leur domicile ou dans les foyers où elles sont hébergées, les assignations à résidence avec obligation de pointage, les retours +volontaires+ fortement incités, les placements en garde à vue et les condamnations pénales des récalcitrants".Elles observent par ailleurs que cette circulaire encourage les expulsions vers le pays d'origine plutôt que vers un autre Etat Schengen où "plus de 10 000 personnes étaient pourtant légalement admissibles en 2013 ".




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