Immigration clandestine

Des Somaliens et des Marocains en situation irrégulière Plusieurs personnes de nationalités étrangères ont été interceptées dernièrement au niveau des zones périphériques d’Oran lors de patrouilles ou de barrages fixes établis par les différents services de sécurité. Les vérifications de routine effectuées auprès des personnes concernées ont fait ressortir l’absence de documents justifiant leur présence sur le territoire national. Les trois premiers immigrés clandestins ont été interpellés lors d’une patrouille effectuée le 17 novembre par les éléments de la brigade de gendarmerie de Bir El Djir. Le contrôle des pièces d’identité révélera que les trois sujets marocains ne possédaient aucun justificatif officiel d’entrée sur le territoire algérien, ils ont été présentés le 18 novembre, devant le magistrat près le tribunal d’Es Seddikia, qui a ordonné la mise sous mandat de dépôt pour deux d’entre eux pour immigration clandestine et séjour illégal, alors que le troisième ne comparaîtra que lors d’une prochaine audience. Le même jour, aux environs de 18 heures, trois autres individus de nationalité somalienne ont été interceptés au niveau d’un barrage dressé sur la route nationale (RN 11) par la police de la route. Les trois subsahariens étaient à bord d’un taxi reliant les localités d’Oran et Mostaganem. Se trouvant illégalement sur le territoire national, ils ont été présentés devant le même magistrat instructeur qui a ordonné leur mise sous mandat de dépôt. Il est à signaler que le côté Est de ville d’Oran semble être la zone de prédilection pour ces immigrants clandestins. En effet, les Marocains beaucoup sont spécialisés dans le travail artisanal de la menuiserie et du plâtre, trouvent aisément du travail et un refuge dans les nombreux chantiers en construction.