Algérie

Immeuble en ruine de la rue Saint-Grégoire à Saint-Antoine



13 familles sous une tente depuis quatre mois La situation des 13 familles habitant l’immeuble n°18 de la rue Saint-Grégoire dans le quartier de Saint-Antoine, va de mal en pis. Voilà déjà quatre mois que le énième effondrement le plus important s’est produit dans cet immeuble et ses habitants y demeurent. «Nous vivons sous une tente dans des conditions inhumaines. Nous avons même perdu l’un de nos voisins, un handicapé moteur qui n’a pas supporté le froid hivernal sous la tente», diront les représentants de ces familles, qui ajouteront «Plus d’une fois nous avons saisi les autorités locales mais elles nous demandent toujours de patienter. Mais attendre quoi? Qu’il y ait encore des victimes d’épidémies aussi?». Ces pères et mères de famille se disent outrés par l’abandon dont ils font l’objet, mais ce qui les désolent le plus, c’est la déperdition scolaire de leurs enfants. «Treize familles sous une tente, pensez-vous que les enfants puissent évoluer normalement comme tous les autres, ou poursuivre leur cursus scolaire?» dira une maman. Pour sa part, le chef d’une de ces familles «sinistrées» dira «nous sommes obligés de monter la garde à tour de rôle pour assurer la sécurité de notre famille et à tous ceux qui se trouvent sous la tente». Il ajoutera dans un soupir, «depuis que nous nous trouvons sous cette tente nous avons perdu l’intimité familiale». Ce père de famille précisera que lorsque l’effondrement a eu lieu en décembre dernier, on nous a laissés entendre qu’une commission se chargera de nous recenser pour vérifier si nous ouvrons droit au logement pour en bénéficier. On a réellement pensé que notre quotidien allait changer, or notre situation empire. Rappelons que le premier effondrement partiel s’est produit en 2005 dans cet immeuble et le procès- verbal dressé par la protection civile l’a classé «menaçant ruine» à hauteur de 80%. H.Y.


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