Immersion dans le vieux quartier de Sidi El Houari

À Sidi El Houari, le cortège des autorités locales s'est rendu, entre autres, à la Casbah d'Oran et au siège de l'association SDH où le wali a pu s'entretenir avec les responsables de cette association.«Il y a deux actions à mener : préserver le patrimoine puis le réhabiliter. Mais il faut noter qu'on n'a pas la même aisance financière qu'autrefois, aussi, il faut qu'on procède de façon intelligente : tous ceux qui travaillent pour la sauvegarde du patrimoine, on les aidera selon les moyens», a affirmé le wali. «Cela dit, insiste-t-il, en attendant, rien n'empêche les habitants de visiter les sites patrimoniaux dans leur état actuel. La condition est que ces sites ne soient pas détériorés davantage. Pour cela, il faut qu'il y ait des visites guidées».
Pour le quartier de Sidi El Houari, il faut savoir qu'une commission incluant le ministère de la Culture, le CTC et les autorités locales a sillonné ce quartier récemment. «Dernièrement, en coordination avec toutes les associations qui travaillent à la sauvegarde du patrimoine, j'ai présidé une réunion, on a convenu de remettre en selle l'étude qui devait être engagée, et qui va nous donner plus de visibilité.
Elle déterminera quels sont les immeubles à préserver et ceux qui n'ont aucune valeur sur le plan historique ou culturel. Ceux-là seront rasés». Et de dire plus loin qu'il s'est proposé de prendre en charge cette étude «localement», et le ministre de la Culture, en visite à Oran, s'est engagé pour le dégel de cette opération qui est déjà inscrite.
«Ceci va nous épargner toutes les démarches pour désigner un bureau d'études puisqu'il est déjà désigné. Nous allons suivre cette piste, et ça va être l'ossature. On a aussi discuté, lors de cette réunion, pour qu'il y ait un syndic des propriétaires. Il faudrait que les propriétaires s'impliquent davantage. On a vu des cas de figure où les propriétaires attendent qu'on reloge les familles et ils ne font aucun effort pour réhabiliter leurs immeubles. C'est un problème sur lequel nous devons nous pencher. En parallèle, nous avons préparé tout un dossier pour demander des financements complémentaires», dira en conclusion le wali.