Imene Bensitouah, Écrivaine, à L’Expression «Une expérience enrichissante et pleinement réussie»

Publié le 16.11.2024 dans le Quotidien l’Expression
Imene Bensitouah a dédicacé son roman au stand des éditions Sedia, au Pavillon central. Auteure bilingue, elle écrit aussi bien en français qu'en arabe. Son rêve, c'est d'écrire en tamazight, sa langue maternelle. Papillon, tu étais chrysalide est son dernier roman.
L'Expression: Peut-on savoir dans quelle ambiance s'est déroulée votre séance de vente-dédicace?

Imene Bensitouah:Pour être sincère, c'était l'un des plus beaux jours de ma carrière littéraire. L'ambiance était tout simplement extraordinaire, à la fois unique et émouvante. Unique, car il s'agissait de ma première expérience en tant qu'auteure. L'équipe des Éditions Sedia a tout mis en oeuvre pour garantir le succès de cet événement, et leur soutien a été précieux. Quant aux lecteurs, ils étaient nombreux, bien au-delà de ce que j'avais imaginé. Certains ont même parcouru des kilomètres pour venir me rencontrer et me soutenir, ce qui m'a profondément touchée. Les échanges avec le public et les autres écrivains étaient riches, empreints de bienveillance et d'émotion. J'ai vécu un moment inoubliable, et j'ai ressenti un véritable lien d'amour et de respect avec mon public. En somme, cette expérience fut à la fois émotionnelle, enrichissante et pleinement réussie.

Est-ce qu'on peut avoir une idée du profil des lectrices et lecteurs venus à votre rencontre?

Ce qui a rendu cette séance de dédicace particulièrement enrichissante, c'est la diversité du public. J'ai eu le plaisir d'échanger avec des personnes de tous âges et de tous horizons: médecins, écrivains, dirigeants d'entreprises, chanteurs, et même de jeunes passionnés de littérature et d'art. Cette diversité a rendu cet événement unique. Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui ont fait le déplacement, certains parcourant de longues distances pour me rencontrer et acquérir mon livre. Leur affection, leur fidélité et leurs encouragements me touchent profondément. Je souhaite adresser une mention spéciale aux intellectuels de ma ville, Chabet El Ameur, qui ont été nombreux à me soutenir. Leur présence m'a beaucoup marquée. C'est avec une grande reconnaissance que je salue tous ceux qui ont rendu cet événement spécial et j'espère toujours être à la hauteur de leurs attentes. Je souhaite poursuivre mon parcours littéraire grâce à leur soutien indéfectible.

L'occasion vous a été donnée de rencontrer d'autres écrivains. Peut-on en savoir plus?

Effectivement, j'ai été profondément ravie et honorée de rencontrer des écrivains que j'admire énormément, même si nous n'avons pas eu l'occasion de discuter longuement. Cependant, chaque moment passé en leur compagnie a été à la fois enrichissant et convivial. J'ai eu la chance de signer mon livre en présence de Mohamed El Keurti, l'auteur de Nouvelles de l'Infra-monde, ainsi que de l'écrivain et critique littéraire Tawfiq Belfadel, de Khaoula Houassnia, Mohamed Kamoun, Nora Aceval, Manel Benchouk, Fella Andalousia, Habib Rémil, Bouaïcha Badreddine et bien d'autres encore. Ces rencontres resteront un souvenir précieux.

Pouvez-vous nous parler de cette nouvelle édition? Que vous a-t-elle apporté? Quel est votre avis sur ce 27e Sila?

Comme je l'ai déjà mentionné, c'était ma première expérience de vente-dédicace, et cela m'a marquée. Être entourée de lecteurs, signer et dédicacer mes livres, c'est un honneur et un moment d'une grande émotion. Le Sila m'a offert l'opportunité de vivre cette expérience inoubliable. Cela dit, j'ai été présentée un jour du week-end, et il y avait une foule immense. L'organisation n'était pas entièrement optimale, mais malgré cela, le Sila reste une belle occasion de partager, de transmission du savoir et de rencontres enrichissantes.
Aomar MOHELLEBI