Algérie

Imbroglio à Aïn Témouchent



Face au refus du directeur de l'éducation (DE) de contresigner un PV de réunion établi par le bureau du Cnapest, suite à une réunion de conciliation, le mot d'ordre de grève, annoncé par un préavis déposé le 7 octobre à la direction de l'éducation, a été mis à exécution hier matin. Ainsi, les 17 établissements de la wilaya de Aïn Témouchent étaient immobilisés, selon le syndicat. Mais, réagissant vers 13h, l'attaché de presse de la DE a infirmé les propos du Cnapest en soutenant que ledit PV aurait bien été contresigné et que le DE est bien étonné de la tournure prise par les événements. L'imbroglio est total et l'on ne pouvait, hier, en connaître les dessous. L'on notera cependant que les sujets de mécontentement soulevés sont au nombre de cinq, dont la question du sureffectif des classes qui réduit la portée de l'acte pédagogique et celle de la nécessité d'ouvrir des postes budgétaires lorsque le nombre des heures supplémentaires équivaut ou dépasse les 10h. De même, les syndicalistes mettent en cause le retard dans le versement des indemnités aux titres des heures supplémentaires, des allocations familiales et du poste spécifique. Pour ce qui est des questions plus particulières, le Cnapest dénonce la situation jugée déplorable du lycée de Aïn Kihal, un établissement en perpétuel chantier et dont la mauvaise étanchéité le soumet à des infiltrations d'eau. Enfin, ils dénoncent le comportement du proviseur du lycée Cherif Rahmani de Beni Saf à l'endroit des professeurs de mathématiques.


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