L'imagerie médicale prend une place "de plus en plus importante" en Algérie pour le diagnostic des pathologies, notamment le cancer du sein, a indiqué, vendredi à Alger, le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès.
"Dans beaucoup de pathologies médicales et chirurgicales, qu'il s'agisse du diagnostic, de l'intervention chirurgicale ou du contrôle poste opératoire, l'imagerie médicale prend une place de plus en importante" pour notamment diagnostiquer le cancer du sein, a déclaré M. Ould Abbès, qui intervenait à l'ouverture d'une journée d'étude sur le cancer du sein, organisée par la Société algérienne de radiologie médicale (Satim) en collaboration avec la société française de radiologie.
Les techniques en radiologie sont en progression constante en Algérie et nécessitent par conséquent une mise à jour et un perfectionnement continu des connaissances pour lutter efficacement contre le cancer du sein, a-t-il ajouté.
L'amélioration des connaissances, notamment l'acquisition et la maîtrise de techniques nouvelles, et les échanges d'expériences sont, aujourd'hui, une nécessité pour la recherche diagnostique et la prise en charge de certaines pathologies, a poursuivi le ministre de la Santé.
L'intérêt porté au cancer du sein est d'une "cruciale importance", étant donné qu'il représente la première localisation du cancer chez la femme avec près du tiers du total des cancers diagnostiqués, a relevé M. Ould Abbès. Il a considéré que les problématiques liées au dépistage, devant être soulevées par les spécialistes lors des débats, étaient de nature à "éclairer notre démarche sur des bases scientifiques éprouvées".
Evoquant la nécessité d'assurer à la population le meilleur état de santé possible, compte tenu des ressources humaine et matérielles dont le pays dispose, M. Ould Abbès a rappelé que le secteur de la santé, disposait de plus de 685 spécialistes en radiologie dont 242 exercent dans le public, qui peuvent compter sur un plateau technique moderne doté d'appareils de radiologie numérique, de scanners et d'appareils d'imagerie à résonance magnétique (IRM).
Le secteur dispose, en effet, de 10 appareils IRM (y compris ceux de la CNAS) et sur les 1845 établissements publics de santé de proximité, 90% d'entre eux sont dotés d'appareils de radiologie fixe, a indiqué le ministre de la Santé. Pour le reste des établissements (10 %), leur dotation en équipement nécessaire est en cours, a précisé M. Ould Abbès.
Les médecins, quel que soit leur régime d'exercice, ne peuvent plus se contenter de ce qu'ils ont appris pendant leur études, ils doivent s'informer, participer aux débats et échanger leurs expériences pour améliorer leurs connaissances et assurer, ainsi, une prise en charge de qualité des malades, a conclu le ministre de la Santé.
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Posté Le : 18/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz