Algérie

ILS SONT PASSES D'UN CORPS À PART ENTIÈRE À UNE FILIÈRE Les enseignants paramédicaux exigent un statut particulier


ILS SONT PASSES D'UN CORPS À PART ENTIÈRE À UNE FILIÈRE Les enseignants paramédicaux exigent un statut particulier
En grève cyclique depuis ce dimanche, les professeurs de l'enseignement paramédical dénoncent la décision «unilatérale» de leur mise sous double tutelle, réduisant le corps de l'enseignement paramédical à une simple filière.
Le Syndicat national des professeurs de l'enseignement paramédical (SNPEPM) a, pour la première fois depuis sa création, il y a quinze ans, opté pour la voie du débrayage. Ainsi, après deux mois de négociations infructueuses avec le secrétaire général du ministère de la Santé et la commission ministérielle chargée des négociations avec les partenaires sociaux, le SNPEPM, a entamé, ce dimanche, une grève cyclique de trois jours, reconduite chaque semaine. Interrogé hier au niveau de l'école paramédicale de Hussein-Dey (Alger), le porte-parole et membre de la commission nationale du SNPEPM, Khaled Kebal, dira à ce propos : «En septembre 2011, il a été décidé, sans que l'on soit associés, de nous mettre sous double tutelle, à savoir celle du ministère de la Santé et du ministère de l'Enseignement supérieur, après que l'on relevait du seul département de Djamel Ould Abbès. Ce qui nous a été défavorable : nous sommes passés d'un corps à part entière à une simple filière». Mais cette décision que Khaled Kebal qualifie d' «unilatérale» ne semble pas préoccuper les professeurs de l'enseignement paramédical autant que la question du statut particulier et du régime indemnitaire. «Nous sommes prêts à rester sous double tutelle, mais à condition que l'on bénéficie d'un statut particulier au même titre que les autres corps», ajoutera-t-il. En effet, dans la plateforme de revendications jointe au préavis de grève adressé par le SNPEPM au ministre de la Santé, il est exigé de «définir et situer clairement la position des professeurs de l'enseignement paramédical, dans le cadre des mutations institutionnelles actuelles, notamment celle de la mise du corps sous double tutelle». Il est également souligné que «le régime indemnitaire doit être calculé sur le salaire principal à l'instar des autres filières paramédicales et des différents corps de l'enseignement relevant de la Fonction publique». Enfin, Khaled Kebal fera savoir que la grève sera maintenue jusqu'à satisfaction de leurs doléances. «Même lors des négociations avec la tutelle, notre grève sera maintenue. Seule une décision favorable et par écrit prenant en charge nos revendications permettra le gel du débrayage», a-t-il conclu.
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