Algérie

Ils sont accusés de plusieurs agressions à l’arme blanche



Les encagoulés du «Rocher» à l’ombre pour 15 ans Accusés dans une affaire d’association de malfaiteurs et de vols qualifiés, les mis en cause Z.M. et A.B. ont été condamnés à la peine de quinze ans de réclusion et B.M. à dix ans. Les faits remontent au mois de janvier 2007 quand plusieurs plaintes ont été déposées par des citoyens agressés aux environs du lieu-dit «Le Rocher». Trois malfaiteurs ont été interceptés par des éléments de la gendarmerie qui leur ont tendu un piège. Selon les éléments de l’enquête, plusieurs personnes ont été agressées par les encagoulés qui ciblaient leurs victimes et sous la menace d’armes blanches, les délestaient de leurs biens et même de leurs véhicules, comme ce fut le cas pour un père de famille qui s’était rendu à la forêt de M’sila avec sa femme et ses enfants. Quelques instants après leur arrivée sur les lieux, ils ont été encerclés par les encagoulés qui n’hésiteront à user d’armes blanches pour prendre le véhicule de marque «ATOS». Cette victime n’est pas la seule. Un autre citoyen K.Y. a été également victime de ces jeunes qui l’ont attaqué avec des pierres. Ses agresseurs le déshabillèrent, le ligotèrent et s’emparèrent de son véhicule de marque «Clio». D’autres victimes connaîtront le même sort. Arrêtés, les deux premiers mis en cause n’ont pas nié les deux actes. Toutefois, le troisième expliqua aux enquêteurs que A.B. l’a cité lors de son interrogatoire pour se venger de lui. En effet, expliqua-t-il, une vieille histoire les opposait. Appelés hier à la barre, les mis en cause Z.M. et A.B. ont maintenu leurs déclarations et ont reconnu les griefs après s’être contredits et accusés mutuellement. Par ailleurs, B.M. expliqua à l’audience que A.B. l’a cité en l’accusant car dans le passé, la relation qu’il avait avec sa sœur a mal tourné. Citées, les victimes ont identifié Z.M.K. et A.B. comme étant leurs agresseurs. Votre honneur, précisera un père de famille, au moment où ils m’ont pris mon véhicule, ils ont enlevé leurs cagoules et j’ai pu voir leurs visages. Une thèse formulée par d’autres victimes également. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis à l’encontre des deux premiers accusés, les peines de quinze et vingt ans de réclusion et dix années contre le troisième. La défense de Z.M.K et A.B. plaida les circonstances atténuantes, alors que celle de B.M. demanda l’acquittement de son mandant. Aux termes des délibérations, les peines de dix et quinze ans ont été arrêtées à l’encontre des mis en cause.   H.Y.


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