Algérie

ILS SERONT LE LIEN ENTRE L'UNIVERSITE ET L'ENTREPRISE



L'Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi) a signé, jeudi, trois conventions-cadres permettant la création officielle de trois Centres d'appui à la technologie et à l'innovation (Cati). La convention a été signée entre l'Inapi, deux universités et un groupe industriel privé. Son objectif : créer un contact entre les chercheurs universitaires et les industriels.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - C'est le premier réseau national où peuvent se connecter les chercheurs universitaires et les industriels, expliquent ses initiateurs. Les premiers disposeront d'une plateforme de données sur les besoins des entreprises et les seconds accéderont «gratuitement» aux ressources scientifiques afin de mieux exploiter les recherches et les inventions. M. Abdelhafid Belmehdi, directeur général de l'Inapi, a expliqué en marge de la signature de ces conventions avec les représentants des universités d'El Oued et de Chlef et le P-dg du groupe industriel Condor, que ce projet est un trait d'union entre le monde économique et celui de la recherche. Le directeur de l'Inapi a rappelé que le projet de création des centres Cati, ouverts à l'ensemble des institutions et des établissements, a été lancé en mars dernier suite à un accord entre l'Inapi et l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Leur rôle, souligne t-il, est d'apporter l'assistance technique, l'échange d'informations et assurer la formation pour les cadres des entreprises et les chercheurs universitaires. Le ministre de l'Industrie, de la PME et de l'Investissement, Mohamed Benmeradi, souhaiterait, pour sa part, «multiplier ces centres au niveau de l'ensemble des institutions pour permettre aux universités et aux entreprises de trouver un lieu où ils peuvent accéder rapidement à l'information économique utile en vue de compléter leur compétitivité ». Selon les prévisions de l'Inapi, le nombre de Cati devrait passer à 14 d'ici le mois d'octobre prochain, puisque, indique-t-on, les universités de Béjaïa, de Boumerdès, de Blida, de Khemis- Miliana, l'Agence nationale d'appui aux résultats de recherche et de développement technologique et d'autres sociétés comme Saidal, Naftal et Sonatrach, ont déjà exprimé leurs intérêts. Selon M. Belmehdi, une fois les Cati seront élargis à l'ensemble des entreprises et des universités, des bureaux de transfert technologique seront mis en place pour chercher les innovations au sein des différentes universités dans le but de les exploiter industriellement.




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