Algérie

Ils se sont rassemblés hier devant le palais du gouvernement



Ils se sont rassemblés hier devant le palais du gouvernement
Au pas, au trot, puis au galop, sont passés hier les fonctionnaires de la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SCHPM), qui se sont rassemblés devant le Palais du gouvernement pour réclamer leur dû.Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Après plusieurs sit-in devant la direction de leur société au Caroubier, puis d'autres rassemblements devant le ministère de tutelle (Agriculture), les travailleurs de la Schpm élargissent leur circuit de course. Tout comme récemment les policiers, ils ont battu hier le pavé du Premier ministère, réclamant Abdelmalek Sellal. Depuis deux mois sans salaires, ils exigent une prise en charge de leur tutelle, en attendant le redressement financier de la Société des courses et du pari mutuel.Selon Rachid Oussada, SG du syndicat de la Schpm, affilié à l'Union nationale des paysans algériens (Unpa), la société est, d'année en année, déficitaire et n'arrive plus à assurer les fins de mois de ses salariés. Il évoque, comme première cause, la mauvaise gestion. Comme un malheur ne vient jamais seul, les propriétaires de chevaux sont en grève depuis le 14 septembre passé. Le pari sur les courses étant la principale source de gains de la société, les finances de l'entreprise ont été davantage affectées. «Face à cette situation, nous avons proposé un plan de sortie de crise, et nous avons suggéré que nos salaires soient directement pris en charge par le département de l'agriculture en attendant le redressement de la société. Le ministre de tutelle était d'accord pour le principe et le dossier est aujourd'hui sur la table du Premier ministre, Abdelmalek Sellal », explique le chef de file de la protestation, que la police repoussait loin de l'entrée principale du Palais du gouvernement, avant de l'isoler lui et ses dizaines de collègues contestataires dans une ruelle. Loin de se laisser faire, ils sont revenus plusieurs fois à la charge, scandant à haute voix ce qu'ils considèrent qu'il leur revient de droit.En début d'après-midi, quelques fonctionnaires du Palais du gouvernement viennent à leur rencontre pour signifier : «Le Premier ministre est absent et personne ne peut prendre la responsabilité de vous recevoir et discuter de vos revendications.»Un moment après, les dizaines de contestataires quittent les lieux, en se donnant un autre rendez-vous dans les prochains jours.




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