Le Parti des travailleurs (PT) et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) ont décidé de s'épauler afin de mobiliser les peuples du monde entier contre l'intervention étrangère au Mali.
Le Parti des travailleurs (PT) et l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) ont décidé de s'épauler afin de mobiliser les peuples du monde entier contre l'intervention étrangère au Mali.
Dans cette optique, l'organisation de Louisa Hanoune ainsi que celle d'Abdelmadjid Sidi Saïd, qui affirment « refuser l'intervention étrangère » projettent de « convoquer » à Alger, et ce dans les plus brefs délais, la seconde session de la conférence d'urgence contre les guerres d'occupation. "L'intervention projetée par l'Onu au Mali, constituera la question essentielle qui va être débattue lors de ce congrès d'urgence" a indiqué Louisa Hanoune lors d'un point de presse animé hier au siège national de son parti à Alger. Le point de presse sanctionnait les travaux de 2 jours de la coordination internationale de l'Entente internationale des travailleurs et des peuples (CIEITP), hôte du PT depuis mardi dernier.
La CIEITP regroupe des formations politiques et des syndicats issus d'Algérie, du Mali, du Togo, d'Afrique du Sud, de Palestine, de l'Inde, de France, d'Allemagne, d'Espagne, des USA, du Brésil, de Russie et de Guadeloupe. Les militants représentant les USA, la Russie et la Guadeloupe, n'ont pu se rendre à Alger pour des raisons indépendantes de leurs volontés. « Ils nous ont écrit pour nous dire qu'ils sont solidaires avec toutes les décisions qui seront prises à l'issue de nos travaux », a affirmé la SG du PT. Daniel, syndicaliste membre de la CIEITP venu de France a dénoncé « la politique de François Hollande, qui en disant ces quelques mots sur le colonialisme aurait pu renoncer à faire pression sur l'Algérie pour l'entrainer dans la guerre au Mali ». « Nous organisons une deuxième session du congrès d'urgence contre les guerres d'occupation sur la demande du parti malien SADI » a précisé Hanoune. Cette dernière a rappelé que la première session de ce congrès fut organisée à Alger en décembre 2011 et que la CIEITP se réunit deux fois par an, une fois à Alger et l'autre fois à Paris, et que le choix de ces deux villes est déterminé par le fait que les organisations initiatrices y sont basées. « La date de ce congrès d'urgence sera arrêtée conjointement entre le PT et l'UGTA. Nous voulons cette fois-ci une mobilisation plus large touchant tous les continents » a ajouté Louisa Hanoune.
« Sidi Saïd a donné une autre dimension à ce congrès parce qu'il y a une offensive internationale majeure de la part du capital international. Nous allons discuter et voir comment on peut fédérer les luttes pour préserver les ouvriers et arrêter la machine destructrice, nous voulons aussi inscrire notre action au niveau africain » a-t-elle ajouté.
Notons que la CIEITP en plus de la décision d'organiser la conférence d'Alger, projette également d'organiser le 16 et le 17 mars 2013 une conférence à Tarragone en Catalogne (Espagne) pour dénoncer la politique de la troïka européenne et du FMI.
Autre décision prise : l'organisation d'une rencontre internationale à Haïti pour demander le départ des troupes onusiennes « qui occupent ce pays » et enfin une rencontre internationale en marge des travaux de l'Organisation internationale du Travail à Genève pour défendre l'indépendance des syndicats et les acquis des travailleurs de tous les continents.
Dans cette optique, l'organisation de Louisa Hanoune ainsi que celle d'Abdelmadjid Sidi Saïd, qui affirment « refuser l'intervention étrangère » projettent de « convoquer » à Alger, et ce dans les plus brefs délais, la seconde session de la conférence d'urgence contre les guerres d'occupation. "L'intervention projetée par l'Onu au Mali, constituera la question essentielle qui va être débattue lors de ce congrès d'urgence" a indiqué Louisa Hanoune lors d'un point de presse animé hier au siège national de son parti à Alger. Le point de presse sanctionnait les travaux de 2 jours de la coordination internationale de l'Entente internationale des travailleurs et des peuples (CIEITP), hôte du PT depuis mardi dernier.
La CIEITP regroupe des formations politiques et des syndicats issus d'Algérie, du Mali, du Togo, d'Afrique du Sud, de Palestine, de l'Inde, de France, d'Allemagne, d'Espagne, des USA, du Brésil, de Russie et de Guadeloupe. Les militants représentant les USA, la Russie et la Guadeloupe, n'ont pu se rendre à Alger pour des raisons indépendantes de leurs volontés. « Ils nous ont écrit pour nous dire qu'ils sont solidaires avec toutes les décisions qui seront prises à l'issue de nos travaux », a affirmé la SG du PT. Daniel, syndicaliste membre de la CIEITP venu de France a dénoncé « la politique de François Hollande, qui en disant ces quelques mots sur le colonialisme aurait pu renoncer à faire pression sur l'Algérie pour l'entrainer dans la guerre au Mali ». « Nous organisons une deuxième session du congrès d'urgence contre les guerres d'occupation sur la demande du parti malien SADI » a précisé Hanoune. Cette dernière a rappelé que la première session de ce congrès fut organisée à Alger en décembre 2011 et que la CIEITP se réunit deux fois par an, une fois à Alger et l'autre fois à Paris, et que le choix de ces deux villes est déterminé par le fait que les organisations initiatrices y sont basées. « La date de ce congrès d'urgence sera arrêtée conjointement entre le PT et l'UGTA. Nous voulons cette fois-ci une mobilisation plus large touchant tous les continents » a ajouté Louisa Hanoune.
« Sidi Saïd a donné une autre dimension à ce congrès parce qu'il y a une offensive internationale majeure de la part du capital international. Nous allons discuter et voir comment on peut fédérer les luttes pour préserver les ouvriers et arrêter la machine destructrice, nous voulons aussi inscrire notre action au niveau africain » a-t-elle ajouté.
Notons que la CIEITP en plus de la décision d'organiser la conférence d'Alger, projette également d'organiser le 16 et le 17 mars 2013 une conférence à Tarragone en Catalogne (Espagne) pour dénoncer la politique de la troïka européenne et du FMI.
Autre décision prise : l'organisation d'une rencontre internationale à Haïti pour demander le départ des troupes onusiennes « qui occupent ce pays » et enfin une rencontre internationale en marge des travaux de l'Organisation internationale du Travail à Genève pour défendre l'indépendance des syndicats et les acquis des travailleurs de tous les continents.
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Posté Le : 10/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : LARBI GRAINE
Source : www.lemidi-dz.com