Ils réclament plus de moyens

C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé hier le Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l'administration publique (SNVFAP), qui estime, dans un communiqué, que «malgré les efforts déployés par les docteurs vétérinaires et leur bonne volonté en cette période d'épidémie, les fonctionnaires restent très inquiets».Le SNVFAP revendique plus de moyens pour les vétérinaires de terrain, comme des kits complets en quantité suffisante, des véhicules adéquats, des appareils de désinfection et des désinfectants appropriés. Dans leur requête, les vétérinaires exigent également des moyens de communication, comme les téléphones fax qui sont «plus que nécessaires».Sur un autre plan, le SNVFAP soulève également un problème d'ordre structurel. Etant administrativement sous la tutelle des services agricoles, les vétérinaires dépendent également techniquement de la direction des services vétérinaires. Ce qui amène ainsi le SNVFAP à exiger des autorités que leurs services jouissent d'une autonomie structurelle, fonctionnelle, matérielle et surtout financière.A ce propos, le SNVFAP rappelle qu'il a déposé en 2012 un projet au niveau d'une direction des services vétérinaires, mais «la demande est restée sans réponse». «Il est important de regarder la vérité en face, de tirer des conclusions des expériences et d'associer tous les partenaires et acteurs de la filière, car il s'agit de l'intérêt national et de l'économie du pays», estime le Syndicat dans son communiqué.