ILS RECLAMENT LEUR SALAIRE ET LEUR REGULARISATION 98 agents en grève illimitée à l'EPH M'chedallah

Situation inextricable que celle que vivent une centaine d'agents au niveau de l'EPH-M'chedallah.
Recrutés dans le cadre des dispositifs du décret présidentiel n°07-308 du 29 septembre 2007, fixant les modalités de recrutement des agents contractuels, leurs droits et obligations, les éléments constitutifs de leur rémunération, les règles relatives à leur gestion ainsi que le régime disciplinaire qui leur est applicable, ces 98 agents travaillant à temps partiel, comme chauffeur, agent d'entretien, gardien ou encore ouvrier spécialisé, se retrouvent pendant plusieurs années depuis leur recrutement pour certains d'entre eux, dans une situation que personne parmi les responsables au sein de la DSP, ni de la wilaya, ne veut prendre en compte. Pire, même après leur grève illimitée et le soutien dont ils ont bénéficié de la part de leurs collègues au sein de cet hôpital, des soutiens qui leur sont témoignés pour prouver aux responsables de la wilaya combien ils sont indispensables pour le bon fonctionnement de l'hôpital. Cependant, aucun responsable n'a daigné prendre au sérieux leurs doléances. Dimanche dernier, après plus de 15 jours d'une grève entamée le 27 décembre dernier, un des représentants de ces agents, que nous avons rencontré devant le siège de la wilaya, dira qu'au niveau de la DSP et de la wilaya, le problème est créé par le directeur de l'EPH-M'chédallah qui avait entrepris un recrutement massif. Aujourd'hui, il revient à ce directeur de régler ce problème. Or, selon ces représentants, si le premier responsable de l'EPH-M'chédallah avait pris la décision de les recruter dans le cadre d'un dispositif du décret présidentiel, les pouvoirs publics, à commencer par le wali et le DSP, se devaient de prendre en charge ce problème puisque, «à notre connaissance, le wali est le représentant personnel du président de la République à l'échelle locale». Cela étant, outre leur appel du pied au wali, ces agents toujours en grève se sentent vraiment livrés à eux-mêmes, et lancent un appel pressant au ministre de la Santé et de la Population afin de prendre en charge leurs doléances. Celles-ci concernent leur recrutement en tant que permanents, ainsi que la régularisation de leur situation financière puisqu'ils sont à leur sixième mois sans salaire. Ce, d'autant que lors de leur recrutement en qualité d'agents contractuels, dans les contrats de travail qu'ils avaient signés avec l'hôpital de M'chédallah, il est clairement indiqué qu'il s'agit de contrats de travail à durée indéterminée.