Algérie

Ils réclament les mêmes avantages que leurs collègues en activité


Ils réclament les mêmes avantages que leurs collègues en activité
Le mouvement de grogne s'étend dans la police. En effet, cette fois-ci, ce sont des policiers à la retraite qui ont observé, hier, un sit-in devant le commissariat central, à Constantine.Ces derniers, qui étaient environ 500, se sont d'abord rassemblés devant le cabinet du wali avant de se rendre au siège de la sûreté de wilaya, situé au Koudiat, au centre-ville. Les protestataires ont formulé plusieurs revendications qu'ils ont soumises au chef de la sûreté de la wilaya. Ces dernières leur permettraient, selon leurs déclarations, de bénéficier des mêmes avantages que leurs collègues toujours en activité. "Nous avons exposé une plateforme de revendications que nous avons remise au chef de la sûreté de wilaya", nous a déclaré M. Bouchemal, représentant des policiers à la retraite. Parmi ces revendications, l'on citera, entre autres, le désistement pour les logements de fonction, la création d'une caisse au profit des policiers à bas revenus, une prime de la retraite sans limite d'âge, la priorité aux enfants des policiers pour l'emploi, la révision de la prime du handicap, ainsi qu'une prime d'indemnité pour la décennie noire, selon nos interlocuteurs. Le chef de la sûreté, Moustafa Benaini, qui s'est déplacé sur les lieux pour prendre langue avec les policiers, a promis de transmettre leurs doléances à la tutelle. "Je vais transmettre, aujourd'hui même, les revendications des policiers à la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn)", a-t-il affirmé. Toutefois, si le chef de la police a réussi ? en tout cas hier ? à calmer ses anciens collègues, il n'en reste pas moins que ces derniers comptent s'organiser à plus grande échelle, et ce, en coordination avec leurs collègues des autres wilayas, si la tutelle ne tient pas compte de leurs revendications dans les plus brefs délais, nous a affirmé encoreM. Bouchemal. Ce dernier a, par ailleurs, tenu à préciser que ce sit-in n'a aucun lien avec le mouvement de protestation observé la semaine dernière par les policiers à Ghardaïa, Alger, Constantine, Khenchela et Oran. Notons enfin que c'est le deuxième mouvement observé par les policiers à la retraite, depuis le mois de septembre dernier.S. B.


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