Algérie

Ils réclament la régularisation de leur situation Tizi Ouzou : sit-in des propriétaires des véhicules gonflés



Ils réclament la régularisation de leur situation                                    Tizi Ouzou : sit-in des propriétaires des véhicules gonflés
Les propriétaires des véhicules, dits de moins de trois ans, ont encore une fois réinvesti le terrain à Tizi Ouzou où ils ont organisé, hier matin, un sit-in de protestation devant le tribunal du centre-ville à l'intérieur duquel se déroulait le procès de leurs camarades victimes.
Ils étaient près d'une cinquantaine de concernés par cette affaire à prendre part à cette action à la fois de soutien à la vingtaine de leurs camarades qui défilaient à la barre et dénoncer les 'fausses promesses' faites par les responsables locaux qui devaient régulariser leur situation. En effet, dans un procès-verbal de réunion établi le 18 avril dernier, l'inspecteur général qui représentait l'administration de wilaya avait notifié à ces propriétaires de véhicules de 'moins de trois ans' que 'l'issue positive ne saurait tarder' et qu'il était 'persuadé' d'un dénouement favorable. 'Il est de l'intérêt de tous les concernés de respecter le circuit administratif et le temps nécessaire à l'aboutissement favorable et définitif de ce dossier', leur avait-il dit. Mais voilà que moins de six mois après la signature de ce procès-verbal, les peines les plus lourdes, puisqu'allant de six mois à une année de prison ferme, assortie du remboursement du double du prix du véhicule, continuent de pleuvoir sur leurs propriétaires dont le nombre est, selon leurs représentants, de 1 030 au total. C'est suite à cette situation justement que les victimes dont le seul tort a été d'acheter des véhicules ont rendu publique une déclaration à travers laquelle ils ont expliqué que le wali de Tizi Ouzou avec lequel ils ont pris attache avait reconnu qu'ils n'étaient que victimes dans cette affaire et avait, par conséquent, instruit l'inspecteur général de prendre en main cette affaire et de contacter le ministère de l'Intérieur pour le suivi de ce dossier. C'est ainsi, écrivent-ils, que le directeur général des libertés publiques du ministère de l'Intérieur avait saisi le ministère des Finances où l'affaire est restée pendante puisque, assurent-ils, aucune suite ne lui a été réservée et qui traîne en longueur depuis l'abrogation de la loi autorisant l'importation des véhicules de moins de 3 ans en 2005. 'Nous sommes accusés de faux et usage de faux, en d'autres termes de trafiquants alors que notre seul tort a été d'avoir importé des véhicules dans le cadre d'une loi qui était alors en vigueur mais qui a été abrogée en 2005', lit-on dans la déclaration des propriétaires de ces véhicules qui expliquent que la douane s'est constituée partie civile alors qu'elle a encaissé tous les droits et taxes conformément à la réglementation en vigueur.
Samir LESLOUS
aghioul 10-10-2011 21:34


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