Les adjoints techniques de laboratoire ont décidé de porter plainte contre le ministère de l'Education nationale. Le motif ' Son refus d'intégrer ce corps dans le secteur de l'éducation.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - N'ayant obtenu aucune réponse à leurs revendications, les adjoints et adjoints techniques de laboratoire ont décidé de porter leur dossier devant la justice. «C'est notre dernier recours après avoir frappé à toutes les portes sans avoir eu gain de cause», a indiqué la Coordination nationale des adjoints techniques de laboratoire, affiliée au SNTE, lors d'une conférence de presse. Ce corps, qui demande l'intégration et la classification à la catégorie 10, se dit «marginalisé». Le ministère de l'Education nationale refuse de les reconnaître, sous prétexte qu'ils dépendent des corps communs, donc sous tutelle du ministère de l'Intérieur. Un argument que réfutent les concernés qui expliquent qu'ils étaient formés au niveau des Instituts technologiques de l'éducation nationale (ITE), lesquels dépendent du ministère de l'Education. «Nous avons obtenu le diplôme d'adjoints techniques de laboratoire ATL avec affectation au niveau des différents établissements scolaires où nous exerçons depuis une quinzaine d'années. La formation que nous avons reçue dans les instituts technologiques de l'éducation devrait suffire pour jouir d'un statut au sein du secteur de l'enseignement», a indiqué Mme Bouguetof Hayet, représentante des adjoints de laboratoire. Pis, explique-t-elle, «au lieu de nous intégrer, le ministère de l'Education nationale nous impose cinq années d'expérience plus un concours pour pouvoir changer de nomination, attaché et attaché principal de laboratoire, deux nouveaux postes créés dans le nouveau statut et qui ouvrent droit aux catégories 7 et 10». La conférencière, qui souligne que les adjoints ouvrent droit de fait à ces postes, a expliqué que les adjoints de laboratoire ont suivi le même parcours, concours et une année de formation que les instituteurs de l'enseignement primaire, classés à la 10. «Une injustice» que le ministère de l'Education nationale est appelé à réparer.
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Posté Le : 17/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S A
Source : www.lesoirdalgerie.com