Ils ont tenu un sit-in devant le ministère de la santé

Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSSP) a tenu, hier, un rassemblement devant le siège du ministère de la Santé. Ce mouvement est le deuxième du genre à être initié par le syndicat depuis le début de la grève illimitée du 22 avril dernier.
Plus d'une centaine de personnes du bureau d'Alger ont répondu présent à l'appel du syndicat.
Tôt le matin, plusieurs spécialistes étaient déjà sur les lieux, vêtus de blouse blanche et munis de banderoles, déterminés à faire entendre leur voix.
Selon le Dr Mohamed Yousfi, secrétaire général du syndicat, ce mouvement a pour objectif de 'presser la tutelle et l'obliger à respecter les engagements accordés après la série de rencontres tenues avec cette dernière'. Concernant les récentes déclarations du ministre, le Dr Yousfi a fait savoir que 'toutes les instances locales ont été renouvelées dans les délais. Il ne reste que le conseil national qui a été reporté pour le mois de mai à cause de la grève et le ministère du Travail en est informé'. Selon le Dr Yousfi, cette 'perturbation' est le résultat de 'la mauvaise gestion du premier responsable qui vise la détérioration du secteur d'où la fuite de plusieurs spécialistes vers d'autres horizons : le privé ou l'étranger'. La grève, a rappelé le SG du SNPSSP, porte sur la même plate-forme déposée le 19 février dernier.
Il s'agit de l'amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d'imposition (IRG) des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10%) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35%) ainsi que la révision indemnitaire suivant les projets arrêtés conjointement entre le ministère de la Santé et le SNPSSP.
D. S.