Algérie

ILS ONT TENU UN SIT-IN AU NIVEAU DE LA TUTELLE Les travailleurs de la formation professionnelle montent au créneau



Les travailleurs de la formation professionnelle ont tenu, hier, un sit-in devant le ministère de tutelle. Ils dénoncent la rupture du dialogue avec la tutelle et demandent la prise en charge de leur plate-forme de revendications.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les travailleurs de la formation professionnelle s'insurgent contre le silence du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Pour montrer leur colère, ils ont tenu hier, un sit-in devant le ministère de tutelle. L'Union nationale des travailleurs du secteur de la formation et de l'enseignement professionnels, affiliée au Snapap, initiatrice de ce mouvement, interpelle le premier responsable du secteur afin d'ouvrir le dialogue avec le partenaire social. «Nous avons saisi à plusieurs reprises le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels pour trouver des solutions à nos problèmes et écouter nos propositions, en vain», a dénoncé Omar Bourghoud, président de l'Union nationale des travailleurs de la formation professionnelle. Ce dernier appelle le ministre à entamer des discussions «dans l'immédiat» pour la prise en charge de la plateforme de revendications des travailleurs du secteur. Les protestataires demandent la révision du statut particulier et du régime indemnitaire, l'élaboration de la liste des maladies professionnelles auxquelles s'exposent les travailleurs du secteur et la revalorisation de la prime du soutien pédagogique à hauteur de 15% du salaire de base. Ils réclament également la titularisation des travailleurs vacataires ainsi que l'abrogation de l'arrêté ministériel du 6 juillet 2012 qui exclut les enseignants de la formation professionnelle de la promotion au poste de directeur de centre de la formation professionnelle. L'Union nationale des travailleurs de la formation professionnelle menace de hausser le ton et d'aller vers des actions plus radicales si la tutelle ne répond pas à ses revendications.


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