Algérie

Ils ont tenté de se rassembler hier devant le ministère de l'Education Protestation avortée des enseignants contractuels



Le rassemblement des enseignants recalés au concours de recrutement, qui devait se tenir hier, s'est soldé par un échec. Stoppés net par les forces de l'ordre, les enseignants n'ont pas pu joindre le ministère de l'Education pour tenter de faire entendre leur voix.
Outre leur renvoi de leur poste qu'ils comptaient dénoncer, ils ont été malmenés, voire tabassés par les policiers qui les attendaient de pied ferme. Une des enseignantes qui refusait de quitter les lieux s'est vue embarquée de force dans un fourgon de police et transférée vers un commissariat.
'Comme nous ne sommes pas venus nombreux, nous n'allions pas tenir de sit-in, nous souhaitions envoyer deux personnes pour nous représenter et demander audience auprès d'un responsable du ministère de l'Education", souligne Meriem Maârouf, représentante de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation, affiliée au Syndicat national des personnels de l'administration publique (Snapap). Elle ajoute que 'le nouveau ministre a déjà annoncé la couleur. Il refuse même le dialogue. mercredi est jour de réception, et on nous refuse l'accès au siège de notre tutelle".
Cette situation touche 2 000 contractuels qui n'ont pas été réintégrés dans leur poste dans le cadre de la décision du 28 mars 2011, portant intégration en tant que permanents de tous les enseignants contractuels sans condition.
Selon nos interlocutrices, les enseignants qui se sont confrontés à cette situation sont victimes de dysfonctionnement et du manque de coordination entre la tutelle et les différentes Directions de l'éducation.
D. S.


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