Ils ont souffert en seconde période contre l'ESS et le MCO Le MCA et l'USMA ont un problème physique à régler

D'aucuns aura remarqué que lors des deux demi-finale de la Coupe d'Algérie, MCA-ESS et MCO-USMA, les deux prochains adversaires de la finale ont souffert en seconde période. Que cela soit le MCA ou l'USMA, les deux équipes ont été copieusement dominées en seconde période et cela aurait pu remettre en cause même leur qualification. Les Mouloudéens auteurs d'une première mi-temps parfaite avec trois buts marqués à la clé ont assuré une avance sécurisante qui aura finalement suppléé un déficit criant en seconde mi-temps. Idem pour l'USMA, presque transparente lors du second half après avoir largement dominé en début de partie et marqué le seul but de la victoire. Pourquoi, selon un observateur averti, ce fléchissement ne peut s'expliquer que par une baisse sensible sur le plan physique. Les joueurs du MCA et de l'USMA n'ont pas les jambes pour tenir le rythme pendant 90 mn, ce qui n'était pas le cas des éléments du MCO et surtout ceux de l'ESS qui carrément étaient survoltés vers la fin de match. Cette grave défaillance chez les deux équipes algéroises trouve son explication dans la nature de la préparation des joueurs. 'Je pense que les préparateurs physiques des deux équipes font un travail plutôt superficiel. Il n'y a pas assez d'intensité dans le travail accompli, que cela soit au sein du MCA ou de l'USMA", souligne notre interlocuteur qui a souhaité évidemment requérir l'anonymat pour des raisons évidentes. 'Je pense que les deux équipes font un travail beaucoup plus technico-tactique, de placement, surtout que nous sommes en fin de saison mais à mon avis, il faut aussi mettre l'accent sur l'aspect physique. Je dirais que lors de la prochaine finale, qui sera très disputée entre deux équipes qui se valent, la capacité de supporter l'intensité physique en fin de match fera sans doute la différence", ajoute-t-il. En tout cas, cette baisse de régime peut s'expliquer par la mauvaise préparation intersaison des deux équipes. Menad et Courbis sont donc avertis, ils doivent secouer leurs préparateurs physiques.
S. L.
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