Algérie

Ils ont scandé le départ du sg de l'Ugta



Laissant en stand-by leurs revendications socioprofessionnelles, les travailleurs à Annaba, ont dédié leur journée à la libération de l'Algérie.Ils étaient une centaine à s'être rassemblés hier, sur la place du 1er Novembre, pour célébrer le 1er Mai. Cette fête internationale du Travail était loin du temps où, les travailleurs de la wilaya de Annaba, comme à leurs semblables à travers toute l'Algérie, défilaient sur le Cours de la révolution, montrant les résultats de leurs labeurs. Un labeur florissant à la faveur d'un développement socio-économique. Cette année, l'amertume de ce 1er Mai était reflétée par la crise prévalant dans le pays. Un pays dont l'économie selon certains travailleurs, est compromise par l'entêtement des résidus du système. Il s'agit, selon nos interlocuteurs, de Bensalah, Bedoui et Sidi Saïd entre autres. Ce dernier scandé par les travailleurs. Même s'ils étaient une centaine, ils ont tout de même réitéré leur volonté de voir Abdelmadjid Sidi Saïd quitter l'Union des travailleurs algériens (Ugta) «On espère que ce sera le dernier 1er Mai que l'Ugta célébrera sous l'emprise de Sidi Saïd», nous a lancé un groupe de travailleurs. Visiblement, celui qui sera l'ex-patron de la Centrale syndicale, à l'issue du congrès du mois de juin prochain, pour la désignation de son successeur, Abdelmadjid Sidi Saïd, ne semble plus faire l'unanimité du soutien, mais du départ. Même désir affiché au sein des travailleurs affiliés à un syndicat ou un autre, qui se sont dit très favorables à son départ. Certains sont revenus sur sa mainmise, dans les désignations de certains SG, de divers bureaux syndicaux de différents secteurs, la sidérurgie entre autres. «El Hadjar était l'empire des hommes de foi et de loi de Sidi Saïd. Les années 2000 et le partenariat avec l'indien ArcelorMittal sont la preuve», a fait savoir ce sexagénaire. Dans la foulée, notre interlocuteur a lancé un appel à la justice pour s'orienter vers le complexe «El Hadjar était la tirelire de Sidi Saïd, de ministres, de syndicalistes et d'hommes d'affaires. Ils se sont tous mis plein les poches. Min Ayna lahom Hada' la justice devrait ouvrir une enquête sur la gestion extérieure de l'usine...», a soulevé l'homme. Si le cas du complexe d'El Hadjar a été soulevé par les uns, d'autres ont également appelé la justice à rouvrir des dossiers en rapport avec la corruption et le pourrissement. Des affaires impliquant plusieurs fonctionnaires dans d'autres secteurs de la Fonction publique.


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