Algérie

Ils ont observé un piquet de grève lors du sommet USMA-ESS


Ils ont observé un piquet de grève lors du sommet USMA-ESS
La décision prise par les 32 clubs professionnels des Ligues 1 et 2 le 25 décembre 2013 et adoptée officiellement par la LFP et la FAF à partir du prochain exercice 2014-2015 n'est visiblement pas du goût des joueurs.La décision prise par les 32 clubs professionnels des Ligues 1 et 2 le 25 décembre 2013 et adoptée officiellement par la LFP et la FAF à partir du prochain exercice 2014-2015 n'est visiblement pas du goût des joueurs. Après avoir manifesté leur opposition par médias interposés, jeudi, à l'occasion de la rencontre avancée du championnat de Ligue 1, USMA-ESS, les joueurs des deux camps ont observé un arrêt de jeu (de travail aussi) de 5 minutes pour protester contre cette mesure qu'ils jugent "aléatoire et despotique" qui ne sert pas les intérêts de la corporation."Il est vrai que nous n'avons pas encore un syndicat pour nous représenter afin de mieux peser dans toutes les discussions qui nous concernent, mais spontanément et devant le maintien de la décision de la FAF de ne pas abandonner la mesure de plafonner les salaires des joueurs, malgré notre opposition maintes fois exprimée, nous nous sommes entendus avec nos collègues de l'USMA pour observer un arrêt de travail de 5 minutes. Nous avons été obligés de recourir à ce genre d'action car on refuse de nous écouter. La FAF et les présidents de club se renvoient la balle quant à la paternité de cette décision tyrannique. J'espère que les responsables concernés prendront en compte nos doléances sinon d'autres actions sont à prévoir dès le début de la saison prochaine", affirme Boukria, le défenseur de l'ESS. De son côté, Koudri de l'USMA soutient "que cette mesure n'est pas applicable dans la mesure où la carrière d'un joueur est trop courte, c'est du jamais vu dans le monde, nous avons un problème de retraite, ce qui nous oblige à épargner pour nos vieux jours. De toutes les façons, si nous ne trouvons pas notre compte ici, nous devrons penser à partir voir ailleurs où cette histoire ridicule de plafonnement des salaires n'a pas droit de cité". Il faut avouer que les joueurs ont frappé un grand coup médiatique puisque la rencontre était retransmise en direct à la télévision et en présence du ministre des Sports, Mohamed Tahmi, et du président de la FAF, Mohamed Raouraoua.Une grille des salaires ne peut se faire sans les joueursSelon des informations difficilement vérifiables, cette action de protestation sera reproduite aujourd'hui dans tous les matches de la dernière journée du championnat. Comme il fallait bien s'y attendre, les présidents de club, initiateurs d'une telle démarche, ont été les premiers à dénoncer la grève des joueurs. "C'est inadmissible ce qui s'est passé jeudi à Bologhine, c'est grave ; ils doivent comprendre que ce n'est pas aux joueurs de décider de la grille des salaires. La plupart des joueurs ont des litiges financiers avec leurs clubs à cause, justement, de ces salaires faramineux", a souligné le président de la JSK, Hannachi. Même son de cloche évidemment chez les deux dirigeants de l'ESS et de l'USMA, Hamar et Haddad. "Je ne suis pas d'accord avec ce mouvement, on a tous décidé de plafonner les salaires, pas question de revenir sur cette question, les joueurs n'avaient pas à faire ce mouvement, c'est illégal", martèle Hamar. R. Haddad souligne, pour sa part, que "le plafonnement des salaires est une décision des présidents de club, ces derniers ont tous accepté cette décision. J'ai été surpris, entre autres, par l'attitude de mes joueurs, ils ne m'en ont jamais parlé". Reste qu'une telle décision, qui engage l'avenir et les intérêts professionnels des joueurs, aurait dû normalement réunir un minimum de concertation. Une grille des salaires des travailleurs ne peut pas se faire sans la consultation d'un partenaire social (les joueurs dans notre cas), même si le syndicat des joueurs, pour des raisons qui restent à élucider, n'a pas encore vu le jour.S LNomAdresse email


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