Algérie

Ils ont marqué leur époque Jules César (6e partie et fin)


Résumé de la 5e partie - César néglige les présages : avertissements des devins, mise en garde pour la période allant jusqu'aux Ides de Mars, cauchemar de son épouse Calpurnia la veille des ides.
D'après l'historien latin Suétone, César séduit de nombreuses femmes tout au long de sa vie et plus particulièrement celles issues de la haute société romaine. Il aurait ainsi séduit Postumia, la femme de Servius Sulpicius, Lollia, la femme d'Aulus Gabinius, et Tertulla, la femme de Marcus Crassus. Il semble avoir également fréquenté Mucia, la femme de Pompée. César entretient des relations particulières avec Servilia Caepionis, mère de Brutus, qu'il semblait particulièrement apprécier. Ainsi, Suétone rapporte les divers présents et avantages qu'il offrit à sa bien-aimée, dont notamment une magnifique perle d'une valeur de six millions de sesterces. L'amour de Servilia pour César est publiquement connu à Rome. Cependant, sa relation avec Cléopâtre VII est restée plus célèbre. Suétone rapporte que César a remonté le Nil avec la reine égyptienne et l'a fait venir à Rome en la comblant d'honneurs et de présents. C'est aussi un bon moyen pour lui de tenir l'Egypte, où trois légions sont présentes, et dont le rôle dans l'approvisionnement en céréales de l'Italie commence à devenir prépondérant. Toujours est-il que Cléopâtre est présente à Rome au moment de l'assassinat de César et qu'elle rentre rapidement dans son pays après le meurtre. Selon l'historien grec Plutarque, la santé de César était fragile, ce dernier étant en effet sujet à de fréquents maux de tête et à des attaques d'épilepsie. Cette faiblesse de César et son mauvais état de santé semblent également être attestés par Suétone. Toutefois, Suétone souligne aussi l'endurance de César à la marche ou à la nage lors de ses campagnes.D'autres auteurs font état, quant à eux, de malaises survenus à la toute fin de sa vie. Néanmoins, César n'aurait pas pu commander aussi efficacement ses troupes en Gaule s'il avait été en mauvaise santé. Quelle que soit la maladie l'affectant, il ne semble l'avoir éprouvée que tardivement. Les attestations de son «épilepsie» datent seulement des dernières années de sa vie (à Thapsus et peut-être à Munda). S'il en avait été autrement, Cicéron, qui ne le portait pas dans son c'ur, ne se serait sûrement pas privé de l'attaquer sur le sujet, comme il l'a fait à propos d'une prétendue aventure avec le roi Nicomède IV de Bithynie. De plus, le diagnostic des maladies n'obéissait pas aux mêmes critères qu'aujourd'hui et des symptômes ressemblant à ceux décrits très imprécisément par Plutarque et Suétone peuvent être dus à de nombreuses autres causes (hypoglycémie, malaise vagal, coup sur la tête, tumeur, etc.). Certaines de ces affections peuvent également s'accompagner d'une altération du comportement et il semble que cela ait été le cas pendant les derniers mois que César passa à Rome avant d'être assassiné. La lecture de ces documents, qui n'ont pas été rédigés par des contemporains, ne permet pas de trancher de manière définitive. Il est également fort probable qu'un filtrage des sources de l'époque ait été opéré par Auguste, censurant tout ce qui ne s'inscrivait pas dans le cadre de sa propagande (y compris et surtout les 'uvres de César autres que les Commentaires). César est mort entre 56 et 58 ans, ce qui constitue un âge honorable et une longue durée de vie pour l'époque. La vie tumultueuse qu'il a menée, aura sûrement laissé des traces, étant donné qu'il ne se ménageait pas.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)