Algérie

Ils ont marqué leur époque Ramsès II (5e partie)



Ils ont marqué leur époque                                Ramsès II (5e partie)
Résumé de la 4e partie - La ruse hittite a fonctionné et l'armée de Ramsès offre dangereusement l'occasion - que Mouwatalli et ses généraux attendaient - d'anéantir à jamais les désirs de conquête des égyptiens.
Ces derniers, de leur côté, doivent faire face à de nouvelles difficultés au sein de leur possession de Palestine où les royaumes d'Edom et de Moab se soulèvent, probablement encouragés par l'affaiblissement momentané de l'emprise égyptienne. En effet, la bataille de Qadesh avait momentanément porté un sérieux coup à la puissante armée égyptienne et en tout cas au crédit de pharaon sur la région. Il est possible, en outre, que l'or hittite ait financé les désirs d'autonomie locale des deux royaumes. Ces troubles permettaient en tout cas d'éloigner les ambitions de Ramsès des terres hittites. La réaction de Ramsès est aussi rapide que décisive à l'encontre des insurgés. La 7e année de son règne, il confie une partie de son armée à son fils aîné Amonherkhépeshef qui, traversant le Neguev et contournant la mer Morte par le sud, se dirige droit sur Edom puis remonte sur Moab. Il assiège la cité de Rabath Batora qu'il conquiert et y installe son camp de base. De son côté, Ramsès qui a quitté la capitale de Pi-Ramsès avec l'autre partie de son armée au même moment que son fils, longe la côte s'assurant le contrôle de Gaza et d'Askalon, puis, bifurquant vers Jérusalem, il marche contre Jéricho et, contournant la mer Morte par le nord, pénètre en Moab. Il dépasse le Mont Nebo, conquiert la cité de Dibon et fait alors la jonction avec l'armée de son fils restée à Rabath Batora. Grâce à cette technique de tenaille, la conquête est rapide et pharaon écrase les troupes des princes locaux qui lui font allégeance. Ramsès laisse des garnisons dans les cités prises chargées d'organiser le contrôle de la région et de surveiller les mouvements des nombreuses populations nomades qui sévissaient alors, parmi lesquelles on compte les bédouins Shasou, vassaux des Hittites, et les Apirou qui opéraient de fréquentes incursions dans les territoires contrôlés par les Egyptiens. Le conflit entre l'Egypte et le Hatti à défaut d'épuiser les belligérants, ne permet donc pas de dégager de nette victoire de l'un sur l'autre. On assiste au contraire à une succession de batailles qui permettent, soit à l'armée hittite, soit à l'armée égyptienne, de grignoter du terrain, mais aucune grande bataille n'est engagée comme si la crainte d'une défaite et d'un affaiblissement décisif pour l'un ou l'autre des empires l'emportait sur les ambitions d'élargissement des possessions. (A suivre...)


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