Algérie

Ils ont marqué le conflit



 Hassan Nasrallah Durant la guerre, la rue arabe a porté les portraits du secrétaire général du Hezbollah, 47 ans, aux côtés de ceux de Gamal Abdel Nasser. Nasrallah en militaire aguerri ? il a transformé le Hezbollah en redoutable machine de guerilla ? héros de la libération du Liban-Sud en 2000, connu pour ses positions est devenu l?icône arabe par excellence. La « victoire divine » qu?il proclame à la fin de la guerre d?été lui confère une nouvelle puissance politique au Liban. Soutenu par le président Emile Lahoud face au gouvernement de la majorité pro-occidentale de Fouad Siniora et fort de l?alliance avec le général Michel Aoun et des partis de la gauche, Nasrallah livre, depuis novembre 2006, une bataille politique importante. Nasrallah a expliqué lors d?un discours, le 25 janvier, que le combat militaire contre Israël était mille fois plus honorable que les joutes politiciennes à Beyrouth.  Fouad Siniora L?image est restée dans les mémoires. Au 27e jour de l?agression israélienne et devant les ministres des Affaires étrangères arabes à la mine gênée en réunion extraordinaire à Beyrouth sous les bombes, Siniora, 64 ans, ne peut retenir ses larmes en implorant les pays arabes de faire cesser les attaques israéliennes. L?homme émeut. Mais les Arabes se révéleront inefficaces. Washington refuse de faire pression sur son allié Israël et lui fournit par contre des bombes « intelligentes » et autres munitions à fragmentations. Siniora sort de la guerre en remerciant la résistance tout en gardant alliance avec les Etats-Unis. Il assure que le Liban sera le dernier pays à signer la paix avec Tel-Aviv. Mais il n?a pas dit quand le pays du Cèdre signera la paix avec lui-même.  Dan Halutz Une blague en Israël durant l?agression : « C?est la première irano-iranienne ! ». Le chef d?état-major israélien Dan Halutz, 59 ans, étant juif d?origine iranienne et le Hezbollah étant présenté comme « bras armé de Téhéran ». Plus sérieusement, en dépit de sa gestion de la guerre, jugée catastrophique, par la commission Vinograd, Halutz a été accusé de délit d?initié. Il a vendu ses actions en bourses quelques heures avant le déclenchement de l?agression. Il a démissionné en janvier 2007 de son poste, mais demeure impuni pour ses crimes de guerre au Liban et son passif à Ghaza en tant que commandant de l?aviation. En 2002, il a ordonné le bombardement d?un immeuble à Ghaza tuant 14 civils dont une dizaine d?enfants. Aujourd?hui, il suit un prestigieux cours de chefs d?entreprise à Harvard, aux Etats-Unis, sur le compte de l?armée.  Ehoud Olmert Evoluant dans l?ombre de son mentor Ariel Sharon, le Premier ministre israélien, 62 ans, a résisté aux demandes de démission de son propre parti, Kadima, après la déconfiture de l?armée face au Hezbollah et suite aux scandales politico-financiers qu?il traîne. Battant les records d?impopularité et connu pour ses « gaffes » politiques ? comme le fameux lapsus sur les armes nucléaires de l?Etat hébreu ? Olmert n?arrive même pas à se positionner comme interlocuteur dans le processus de paix. Damas, par exemple, a refusé ses offres de pourparlers. On ne peut s?adresser à un Premier ministre dont l?opinion israélienne, le Parlement et son propre parti exigent le départ, semble dire la Syrie. Ad. M.




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