Algérie

Ils ont été reçus hier par le wali de tizi ouzou Des ouvriers de la laiterie de Draâ Ben-Khedda demandent la reprise du travail


Ils ont été reçus hier par le wali de tizi ouzou Des ouvriers de la laiterie de Draâ Ben-Khedda demandent la reprise du travail
Après un rassemblement observé hier devant le siège de l'union de wilaya de l'UGTA, le collectif des travailleurs désireux de reprendre le travail à la laiterie de Drâa Ben Khedda ont été reçus hier en début d'après-midi par le wali de Tizi Ouzou, M. Abdelkader Bouazghi, avons-nous appris de Saïd Boukhari, membre de la commission de médiation installée par l'UW-UGTA pour une sortie de crise à la laiterie de Drâa Ben Khedda.
Selon ce dernier, 'le wali, son chef de cabinet et le P/APW ont salué l'initiative de ces ouvriers, considérant que ce n'est pas l'ensemble des travailleurs de cette laiterie qui adhère à ce mouvement de grève'. 'Ces travailleurs reçus au siège de la wilaya ont demandé aux pouvoirs publics la sécurisation des alentours de l'unité afin de reprendre le travail. Les responsables de la wilaya se sont donc engagés à trouver une solution adéquate à ce problème dans les deux jours à venir', conclut notre interlocuteur.
Lors d'un point de presse, tenu après leur rassemblement, ils ont exigé la réouverture de leur usine et exprimé leur souhait de reprendre le travail dans les plus brefs délais. 'Nous voulons reprendre le travail. Nous avons tous des familles à nourrir', a déclaré l'un des travailleurs.
Dans une déclaration rendue publique hier, ce collectif des travailleurs écrit : 'Nous, travailleurs de la laiterie de Draâ Ben-Khedda ainsi que les distributeurs enrôlés dans une grève de près de quatre mois par des aventuriers qui ne jugent même plus utile de nous réunir en assemblée générale afin d'apprécier par nous-mêmes les acquis auxquels les différentes négociations ont abouti, dénonçons énergiquement ce complot et interpellons les autorités afin qu'elles interviennent pour rouvrir l'unité qui est notre seul outil de travail et nous assurer la sécurité, et ce, dans les plus bref délais.'
Les rédacteurs de la déclaration ajoutent qu'ils sont empêchés de rejoindre leur lieu de travail 'par la violence'. 'Nous ne reconnaissons que l'UW-UGTA et notre union locale auxquelles nous réitérons notre confiance totale pour négocier le principe d'une reprise de travail effective', concluent-ils dans leur communiqué.
K. T
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