Ils ont été poussés à franchir illégalement les frontières

Une quarantaine de ressortissants syriens dont un nouveau-né de 4 mois, campent dans des tentes à la frontière algéro-marocaine, à l'autre rive du côté du village frontalier Akid-Abbès, dans l'attente d'une solution à leur situation quelque peu particulière.En effet, les autorités marocaines n'ont pas mieux trouvé pour leur refoulement vers notre pays, que de les contraindre à traverser la frontière illégalement, chose que les gardes-frontières trouvent irrégulière et ont donc refusé l'accès sur le territoire national aux Syriens. Ainsi, ces derniers se retrouvent bloqués entre le Maroc qui tente de les repousser à traverser illicitement les frontières vers l'Algérie et cette dernière qui refuse ceci car considérant procédure d'illégale. Les services de gendarmerie soulignent dans ce cadre que les personnes se trouvant clandestinement sur le territoire national, une fois interpellées, sont jugées, puis rapatriées vers leur pays d'origine, mais ne sont nullement repoussés illégalement vers un pays voisin.