Ils ont dit :

• Djamel Ould Abbes, ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière : « Je remercie et je félicite cette initiative louable qui est la première du genre. Naturellement, le ministère de la Santé prend en charge des malades. Nous axons sur la prévention, c’est le diagnostic précoce. Ensemble avec les médias et le mouvement associatif, nous pouvons sensibiliser d’autres citoyens. Le sida n’est pas une maladie, c’est plutôt une malédiction qui fait peur mais on peut la soigner ».• Nacer Mehal, ministre de la Communication : «Nous sommes ici pour démontrer qu’on peut organiser des synergies capables de faire face aux problèmes qui peuvent se poser à la société. Nous ne pouvons que féliciter, soutenir et encourager l’action plurielle de ces jeunes. Merci et bravo ».  • Toufik Kheladi, directeur général de la Radio Nationale : «Cette action n’est autre qu’un signe et une volonté supplémentaires de la radio Nationale d’être la plus proche de son métier, c’est à dire d’être extrêmement et profondément enracinée dans le tissu social, dans ses joies et ses douleurs. Le sida est un drame. Nous avons considéré qu’il était important d’agir. Nous commençons par cette initiative que nous souhaitons et comptons élargir sur d’autres aspects vers l’ensemble des réseaux des chaines nationales ».• Malia Bahidj, directrice des programmes d’Alger Chaine 3 :« Nous avons eu l’initiative d’organiser un concert gratuit pour célébrer la journée mondiale pour la lutte contre le sida. Pourquoi un concert gratuit ' Nous estimons, en tant que média, pouvoir offrir l’information. Nous remercions au passage tous ceux qui ont accepté de collaborer avec nous à l’instar de l’ONCI, le ministère de la Santé, les artistes ainsi que le mouvement associatif ».• Adel Zeddam, coordonnateur de l’ONUSIDA en Algérie«Nous sommes heureux de célébrer cette journée avec d’autres partenaires. Nous avons pour cette année une bonne nouvelle par rapport à la régression des cas de sida dans le monde. Il y a moins de 20% de personnes dans le monde qui décèdent du sida. Toutefois ces acquis sont assez fragiles, car il faudrait renforcer les actions de prévention, de dépistage dans la région de l’Afrique du Nord et le Moyen Orient en général et l’Algérie en particulier. En Algérie, le contexte est assez perturbateur, vu qu’il évolue lentement, dans un silence. L’idéal serait de casser les tabous afin de transmettre l’information et encourager les gens à se faire dépister et à connaitre leur statut. Toutefois, je pense que l’engagement du ministère de la Santé dénote que nous pouvons aller de l’avant par rapport à ces défis. Il convient d’informer que le ministère de la Santé vient de signer un arrêté pour la réglementation d’un centre de dépistage, un autre arrêté a été signé pour luter contre la stigmatisation et la discrimination des personnes atteintes de VIH. Un engagement du ministère de la Santé qui vise à stopper la transmission de ce virus de la mère vers l’enfant, d’ici 2015, je pense qu’on peut atteindre ce cap, c’est-à-dire 0 infection chez les bébés ».  • Hakim, leader du groupe rock «D’zaïr»: « La prévention reste le premier moyen de lutte contre cette maladie et, la musique doit jouer un rôle prépondérant. Je regrette seulement que le concert ne soit pas payant, car il aurait été profitable aux associations qui luttent contre cette maladie, par le biais de la recette de ce concert ».• Ahcèn Oulmane, un des représentants de l’association « Le Souk » : «Notre association organise durant dix jours une activité riche et variée, (conférences, débats), à travers plusieurs lieux, afin de sensibiliser les jeunes contre le sida, car le meilleur remède demeure la communication. Nous utilisons le programme Y-Peer, un réel support efficace pour éduquer, sensibiliser et intégrer  les jeunes sur la santé reproductive, la prévention sida, drogues, violence… ».