Le tribunal criminel d'appel a statué cette semaine dans l'affaire de deux jeunes B.S et son complice B.M. universitaires cambrioleurs dont l'âge ne dépasse pas la trentaine, jugés dans une affaire de cambriolage. Cette affaire, remonte au 7 juillet de l'année 2017, lorsqu'une plainte fut déposée au niveau de la 9ème sûreté urbaine, par le propriétaire d'un appartement déclarant qu'il a été victime du cambriolage de son appartement durant son absence et qu'il a été avisé par ses voisins. La victime ajoutera, que les malfaiteurs lui ont dérobé les sommes de 49 millions de centimes et 900 euros et des articles électroménagers et électroniques. Une enquête a été ouverte par les éléments de la police judiciaire qui se sont rendus sur les lieux de l'appartement de la victime pour le prélèvement des empruntes et autres détails pouvant aboutir à l'identification des cambrioleurs, ils ne s'attendaient pas à trouver la clé de cette affaire. Un téléphone portable, certainement tombé de la poche de l'un d'entre eux allait probablement aider la police dans leurs investigations. L'exploitation des données du téléphone a révélé des numéros de personnes appelées le jour des faits, qui ont été convoquées par les enquêteurs et entendues. Ces derniers expliqueront connaître le propriétaire du téléphone qu'ils avaient vu la veille au soir qui leur a laissé un sac qu'il devait remettre à sa mère, expliquant ainsi les appels échangés. Suspectés, ils ont été présentés devant le magistrat instructeur, B.S. bénéficiera d'un contrôle judicaire. Mais devant la chambre d'accusation il risquait le mandat de dépôt après que le parquet ait fait appel. Son avocat lui a alors conseillé de ne pas se présenter arguant qu'il devait passer un examen. Cependant B.S a été considéré par la loi, en état de fuite. Cités cette fin de semaine devant le tribunal criminel, les deux mis en cause réfuteront les accusations portées contre eux. B.S. dira « ma vie est tracée, je me devais de finir mes études et aider ma mère qui s'est sacrifiée pour moi après la mort de mon père. Cette affaire de vol chamboule ma vie et j'en suis innocent.». Le président de l'audience, rétorquera, « Si vous êtes innocent comme vous le dites pourquoi ne pas vous être présenté à la justice lors du traitement de votre dossier par la chambre d'accusation. Le second mis en cause, B.M. niera aussi les faits, expliquant que ce jour là, ils avaient veillé autour d'une bouteille d'alcool et qu'ils ont fini la soirée chez lui, car B.S. ne pouvait rentrer émécher chez sa mère. Dans sa plaidoirie, la défense de la victime insistera sur le préjudice financier et celui psychique, expliquant que la victime n'arrive plus à rester seule dans son appartement. Le représentant du ministère public requis contre ces deux jeunes gens la peine de dix années de réclusion, expliquant que les preuves sont plus que frappantes insistant sur la triangulation des appels. La défense des prévenus plaidera la non culpabilité de ses mandants, aucune preuve tangible n'a été retenue contre nos clients, ont-ils soutenu malheureusement ils ont été condamnés par le tribunal criminel à 04 années de prison ferme.
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Posté Le : 10/02/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Medjadji H
Source : www.reflexiondz.net