Algérie

Ils ont déclaré



Hamlaoui Akouchi : (Islah)
«C'est là une occasion unique pour la justice algérienne afin de démontrer son indépendance en offrant aux Algériens un scrutin crédible et propre.» «Lorsqu'on parle de supervision, par la commission des magistrats, des élections et de suivi du processus électoral, du début du dépôt des candidatures à la proclamation des résultats, il est attendu que les recours soient également traités par des magistrats. Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.» «Nous craignons que l'Administration domine la commission, la dépasse et n'obéit pas à ses ordres. Si ce cas de figure venait à se produire, nous allons protester fortement et pouvons même aller jusqu'à notre retrait des élections».

Bouchouareb : (RND)
«Je pense que la supervision par la justice du prochain scrutin garantira la crédibilité de la consultation. Les décisions de justice sont rendues au nom du peuple, donc c'est le peuple qui contrôlera les élections. Toutes les lois adoptées, les garanties du président quant à la neutralité de l'administration et la présence d'observateurs étrangers sont autant de gages pour la crédibilité du scrutin. A ce propos, j'ai appris que même les Américains vont envoyer des observateurs en Algérie. A propos d'alliance, nous sommes concentrés sur notre objectif au sein du RND et pour l'heure nous n'envisageons aucune alliance.»

Moussa Touati : (FNA)
«Nous espérons que le magistrat sera indépendant et ne rendra compte à personne. A propos des prérogatives de la commission, le discours du Président ne suffit pas, il n'a qu'à promulguer une ordonnance.» «A propos de l'alliance islamiste, j'estime qu'il n'existe pas de partis islamistes, mais des partis religieux qui utilisent l'Islam à des fins politiques.»

Fateh Rebaï : (Ennahda)
«Aucune disposition légale ne prévoit que les recours soient du ressort de la commission des magistrats. La Constitution stipule que cela relève du Conseil constitutionnel. Donc on ne peut pas parler de la supervision des élections par la justice. En revanche, si la commission dispose de larges prérogatives et qu'elle collabore avec les partis, il est possible qu'elle joue son rôle. Cependant, il y a des zones d'ombre qui méritent d'être éclairées : il s'agit des commissions des wilayas et des communes. Si les partis n'y sont pas représentés, on craint que la crédibilité des élections soit entamée.»

Tazibt Ramdane : (PT)
«Le Parti des travailleurs a demandé à ce qu'il y ait une seule commission où siègent magistrats et partis. Malheureusement ce choix n'a pas été retenu et nous craignons qu'il y ait confusion. Nous attendons de cette commission et de toutes les parties concernées par ce scrutin, le sens de la responsabilité. Le scrutin du 10 mai est un examen historique pour notre pays, comme l'a dit le Président,
c'est de passer vers une nouvelle ère celle d'une 2e République. Nous appelons les parties qui ont l'habitude d'exercer des pressions sur les magistrats de s'abstenir de le faire, de cesser les pratiques anciennes et de laisser l'Algérie s'exprimer librement. Nous ne ferons pas de commentaire sur les actions des autres partis. Quant à nous, au PT, personne ne nous a contacté pour une alliance, alors le PT sera présent avec ses propres listes.»


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