Ils ne constituent que la partie visible de l’Iceberg

Quatorze soldats américains tués en Irak en trois jours Quatorze soldats américains au total sont morts en trois jours dans des attaques à travers l’Irak, a annoncé dimanche l’armée américaine. Dans l’attaque la plus meurtrière, 4 soldats américains sont morts dimanche dans l’explosion d’une bombe au passage de leur véhicule, dans le nord-ouest de Baghdad. Deux autres soldats sont morts dimanche et 5 ont été blessés dans deux attaques à Baghdad, tandis qu’un soldat a été tué samedi et 8 autres blessés en opération dans l’ouest de la capitale irakienne. L’armée américaine avait annoncé auparavant la mort de 7 soldats vendredi et samedi. Ces décès portent à, au moins, 3.488 le nombre de soldats ou personnels assimilés américains tués en Irak depuis l’invasion du pays en mars 2003. Le mois de mai avait été pour l’armée américaine en Irak le plus meurtrier depuis novembre 2004, avec la mort d’au moins 116 soldats, tués pour la plupart dans des attentats à Baghdad et au nord de la capitale. Vendredi, un soldat de la Task Force Marne avait été tué par un kamikaze au cours d’une patrouille à pied, au sud-ouest de Baghdad. Les pertes infligées aux soldats américains dans la province de Diyala, qui deviennent de plus en plus denses, commencent à inquiéter sérieusement le Pentagone.