Algérie

Ils menacent de déclencher un autre mouvement de grèveMalaise chez les postiers



Ils menacent de déclencher un autre mouvement de grèveMalaise chez les postiers
Faut-il craindre un autre remake de décembre dernier qui avait vu les postes de tout le pays paralysées par un mouvement de grève d'une ampleur sans précédent et les clients pris en otage par ce conflit social ' Des postiers ont déclenché, hier et ce matin, des débrayages annonciateurs d'une action d'envergure.Les ingrédients d'un mouvement de grève semblent réunis. Dans l'après-midi d'hier certains travailleurs d'Algérie Poste de la wilaya d'Alger, en particulier ceux de la Grande-Poste et ceux d'Alger RP (Place des Martyrs), ont entamé sans aucun préavis un débrayage pour réclamer la mise en application des accords conclus au mois de janvier 2013.
Ces travailleurs qui se sont structurés au sein d'une nouvelle organisation syndicale, le Syndicat national autonome des postiers (Snap), revendiquent la réouverture du dossier relatif à la révision de l'actuelle convention collective, l'application de la grille des salaires avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, la promotion horizontale et verticale des travailleurs remplissant les conditions requises, l'enrichissement de la nouvelle nomenclature des postes de travail ainsi que le repositionnement des travailleurs sur les fonctions réellement occupées.
La grève, initiée par le Syndicat national autonome des postiers (Snap), qui a paralysé également plusieurs bureaux de poste dans la capitale, a-t-on constaté, a également perturbé le service au niveau des wilayas de Saïda et Jijel. Dans un communiqué, le Snap réclame également l'application des augmentations de salaire accordées en 2011 avec effet rétroactif depuis 2008, l'application du nouveau régime indemnitaire accepté par la direction d'Algérie Poste et le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication en janvier 2013, avec effet rétroactif depuis cette date.
Le Snap revendique aussi l'amélioration des conditions de travail des postiers et l'ouverture d'une enquête sur la gestion de l'argent des 'uvres sociales de l'entreprise. «Le ministre en personne nous a promis de prendre en charge toutes nos revendications mais il ne l'a pas fait», déplore un groupe de travailleurs et de syndicalistes rencontré hier et ce matin au niveau de la Grande-Poste à Alger. Chez les usagers de ce service public, la crainte d'une éventuelle paralysie de ce secteur fait grincer les dents. Ce matin, face à un important cordon de sécurité mobilisé pour faire face à d'éventuels dépassements des protestataires, les usagers que nous avons rencontrés, se disent inquiets, surtout à l'approche des paiements des pensions de retraite. Pour rappel, au mois de janvier dernier, une grève massivement suivie à travers le pays, qui a duré une quinzaine de jours, ayant pour revendications les mêmes doléances des postiers, avait paralysé l'ensemble du secteur à travers le pays. Un autre mouvement de grève s'est produit au mois de mai dernier et à peine la menace brandie par les postiers d'entrer dans la protesta, que la tutelle avait vite fait de réagir. La décision est aussitôt prise. «Un projet de convention collective étant enfin finalisé, il va être présenté aux travailleurs et sur lequel chacun d'eux pourra donner un avis lors des regroupements régionaux». C'est ce qu'avait affirmé le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication qui avait précisé que «les préoccupations des travailleurs d'Algérie Poste ont fait l'objet de longues et laborieuses négociations». Mais depuis...


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