Après trois jours de grève, entamée en début de semaine, l'accalmie est revenue dans certaines wilayas du pays alors que dans d'autres, l'agitation se poursuit.
Après trois jours de grève, entamée en début de semaine, l'accalmie est revenue dans certaines wilayas du pays alors que dans d'autres, l'agitation se poursuit.
La Coordination syndicale du secteur de l'enseignement supérieur, affiliée à l'UGTA, qui regroupe les travailleurs des 'uvres universitaires menace de mettre à exécution sa grève illimitée. Et pour cause, le mouvement de grève, qui a démarré dimanche dernier et s'est terminé mardi, n'a pas été de tout repos. Dans certaines wilayas, la grève a pris une tournure alarmante en provoquant des conflits, des affrontements, selon nos sources, notamment à l'est du pays. L'intervention de la justice, à Constantine, qui a émis un ordre d'arrêt à l'encontre du mouvement de grève, la qualifiant d'illégale, n'a pas été du goût des protestataires.
Les deux réunions tenues, à Constantine et à Sétif, mardi dernier, entre les représentants du ministère de l'Enseignement supérieur et des travailleurs ont fini sur un échec, précise-t-on. Des risques de dérapage et d'enlisement sont à craindre, affirme-t-on.
Certains des travailleurs que nous avons rencontrés dans les cités universitaires de la capitale nous ont affirmé, à l'unanimité, que leurs conditions de travail sont des plus lamentables, notamment concernant les salaires perçus mensuellement.
«Nous accomplissons les mêmes tâches au travail quotidiennement,mMoi et mon collègue, mais notre salaire n'est pas le même», nous confie un des travailleurs de la cité universitaires Hydra-centre (ITFC), sur les hauteurs d'Alger. Et à ce même agent d'ajouter : «Il y a une injustice dans cette administration de tutelle car lors du paiement de nos arriérés de rappel, mon collègue a touché plus que moi». «Où est donc notre argent, que font-ils avec '», s'interroge-t-il.Les représentants syndicaux des travailleurs des 'uvres universitaires ont indiqué avoir élaboré une plateforme de revendications contenant 16 points.
Les grévistes revendiquent une augmentation des salaires, car a-t-on affirmé, environs 95 % des travailleurs dans ce secteur sont des contractuels qui touchent un salaire de moins de quinze mille dinars (15.000 DA) par mois. Les travailleurs exigent des titularisations, une augmentation des primes de rendement de l'ordre de 40 % ou encore l'attribution de postes spécifiques. Douze (12) wilayas du pays ont suivi l'appel au mouvement de grève de dimanche dernier, rappelle-t-on.
La Coordination syndicale du secteur de l'enseignement supérieur, affiliée à l'UGTA, qui regroupe les travailleurs des 'uvres universitaires menace de mettre à exécution sa grève illimitée. Et pour cause, le mouvement de grève, qui a démarré dimanche dernier et s'est terminé mardi, n'a pas été de tout repos. Dans certaines wilayas, la grève a pris une tournure alarmante en provoquant des conflits, des affrontements, selon nos sources, notamment à l'est du pays. L'intervention de la justice, à Constantine, qui a émis un ordre d'arrêt à l'encontre du mouvement de grève, la qualifiant d'illégale, n'a pas été du goût des protestataires.
Les deux réunions tenues, à Constantine et à Sétif, mardi dernier, entre les représentants du ministère de l'Enseignement supérieur et des travailleurs ont fini sur un échec, précise-t-on. Des risques de dérapage et d'enlisement sont à craindre, affirme-t-on.
Certains des travailleurs que nous avons rencontrés dans les cités universitaires de la capitale nous ont affirmé, à l'unanimité, que leurs conditions de travail sont des plus lamentables, notamment concernant les salaires perçus mensuellement.
«Nous accomplissons les mêmes tâches au travail quotidiennement,mMoi et mon collègue, mais notre salaire n'est pas le même», nous confie un des travailleurs de la cité universitaires Hydra-centre (ITFC), sur les hauteurs d'Alger. Et à ce même agent d'ajouter : «Il y a une injustice dans cette administration de tutelle car lors du paiement de nos arriérés de rappel, mon collègue a touché plus que moi». «Où est donc notre argent, que font-ils avec '», s'interroge-t-il.Les représentants syndicaux des travailleurs des 'uvres universitaires ont indiqué avoir élaboré une plateforme de revendications contenant 16 points.
Les grévistes revendiquent une augmentation des salaires, car a-t-on affirmé, environs 95 % des travailleurs dans ce secteur sont des contractuels qui touchent un salaire de moins de quinze mille dinars (15.000 DA) par mois. Les travailleurs exigent des titularisations, une augmentation des primes de rendement de l'ordre de 40 % ou encore l'attribution de postes spécifiques. Douze (12) wilayas du pays ont suivi l'appel au mouvement de grève de dimanche dernier, rappelle-t-on.
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Posté Le : 17/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Massinissa Benlakehal
Source : www.lemidi-dz.com