Algérie

ILS MENAÇAIENT LEURS VICTIMES D'ENLÈVEMENT ET D'ASSASSINATSI ELLES NE VERSAIENT PAS DE RANÇONS



Il a fallu prendre son mal en patience jusque tard dans la soirée de mercredi à jeudi pour prendre enfin connaissance de ce que les juges du tribunal criminel de Tizi- Ouzou avaient décidé d'infliger comme sentence à un trio de criminels ayant défrayé la chronique dans la partie est de la wilaya de Tizi-Ouzou plusieurs mois durant, l'année dernière.
Comme on le relatait au début du mois d'octobre dernier dans ces mêmes colonnes, tout est parti d'une plainte déposée par un commerçant d'Azazga, spécialisé dans la vente en gros de produits alimentaires, qui faisait état de menaces de mort, de la part d'individus qui se faisaient passer pour des terroristes, s'il ne versait pas une somme de 200 millions de centimes. Tout en feignant d'avoir accepté l'exigence des criminels et surtout se taire, le commerçant décida alors d'alerter les services de sécurité et leur communiquer l'endroit où il devait remettre la rançon. S'étant sans doute rendu compte, à l'heure et à l'endroit prévu, que leur plan avait été totalement chamboulé, les prétendus terroristes ne se manifestèrent pas et, au contraire, appelleront le malheureux commerçant pour lui signifier que ses jours étaient comptés. Quelques jours plus tard, vers la mi-octobre, on apprenait que les criminels demandeurs de rançons étaient arrêtés par la police judiciaire d'Azazga. En fait, ils étaient trois à faire partie de ce groupe, le dernier membre ayant été arrêté dans un café au centre-ville d'Azazga. Tous étaient dans le box des accusés pour le procès qui s'est donc achevé tard dans la soirée de mercredi dernier à Tizi-Ouzou. Selon l'arrêt de renvoi, les criminels se présentaient chez leurs victimes en se faisant passer pour des terroristes et exiger, sous la menace d'armes à feu, qu'on leur remette des sommes d'argent à des endroits et des moments bien déterminés. Une fois les rançons versées, les victimes étaient sommées de se taire auquel cas, des membres de leurs familles pouvaient le payer de leur vie. Le stratagème a, ainsi, fonctionné pendant quelques temps jusqu'à ce que le grossiste d'Azazga enfreigne l'interdiction d'informer la police. Finalement, les apprentis terroristes A. Rabah, K. Mouloud et S. Rafik ont écopé respectivement de 15, 12 et 8 ans de prison.




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