Algérie

Ils font ce qu'ils peuvent, mais y arrivent à peine


C'est vrai que beaucoup d'évènements qui secouent notre quotidien mériteraient d'avoir la priorité. Mais ils sont tellement nombreux que l'on hésite à en choisir un sans enterrer les autres. Il y a ce que l'on découvre au cours de lectures personnelles et, lorsque l'on a le privilège d'en côtoyer quelques-uns, ce que nous apprennent les praticiens. Parmi ces derniers, il y a les spécialistes qui sont en contact avec l'autorité qui gère la santé du pays. Celle à laquelle ils donneront leur avis, même si ce dernier n'est pas pris en compte par lesdits hauts responsables. Et il y a les médecins généralistes ou en cours de spécialisation qui, confrontés à la violence des contaminations, se seront familiarisés avec le méchant virus qui, confronté au vide, mine la résistance humaine.Tous ceux-là exercent avec les moyens techniques dérisoires à leur disposition, tout en réclamant plus d'intérêt à ce qu'ils réclament. Sinon comment aider à guérir et mieux affronter ce qui emporte autant de confrères que de citoyens en forte demande d'assistance.
Dans un souci d'économie, on n'aurait, dit-on, jamais, acheté de tests PCR, convaincu que les tests sérologiques suffiraient amplement à informer sur l'état des personnes contaminées et à rendre compte de la progression de la pandémie.
Ce que l'on ne nous dit pas, c'est que ces derniers n'informent pas sur la contamination en question mais sur les anticorps développés par celui qui aura contracté la Covid-19.
Non seulement on en ferait un minimum, mais les PCR dont on nous affirme qu'ils seraient distribués au compte-gouttes aux hôpitaux seraient des tests dont des pays comme la Chine ou l'Allemagne auraient fait don à l'Algérie. Et le privé, alors ' Où se procure-t-il les PCR dont il use pour tester les gens ' Eh bien, lui, serait autorisé à en acheter en petites quantités. Il y aurait donc ceux qui considèrent que la protection de la santé publique répond à une logique prédéfinie qui dicte de faire en sorte que la population reste saine et ne tombe pas malade. Et il y aurait ceux qui affirment défendre la même étique qu'ils abandonnent, pourtant, en cours de route.
M. B.
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