Algérie

Ils exigent un engagement du ministre



Ils exigent un engagement du ministre
Les élèves des classes de terminale poursuivent leur mouvement de protestation entamé dimanche dernier. Les assurances du ministère de l'Education nationale n'ont pu les dissuader de reprendre le chemin de l'école. Hier, pour le quatrième jour consécutif, ils ont été plus nombreux à se rassembler au niveau de la station du tramway de Ruisseau. « Nous voulons tenir notre sit-in devant l'annexe du ministère mais les policiers nous ont repoussés jusqu'ici », indiquent-ils. Ils sont venus de plusieurs lycées de la capitale : Hussein-Dey, Kouba, Ruisseau, Bab Ezzouar, Bachdjerrah, Birkhadem, Aïn Naâdja, Bordj El Bahri ...Ils revendiquent l'application du seuil des cours. « Tant que le ministère n'a pas répondu de la manière la plus concrète à notre principale revendication, le mouvement se poursuivra » « Nous voulons que le ministre parle à la télévision pour nous rassurer. Nous aussi, nous en avons marre de cette situation. Nous voulons retourner à l'école et poursuivre nos études dans la sérénité d'autant que les examens de fin d'année sont à nos portes », lance une jeune lycéenne. Et de regretter que rien d'officiel n'est parvenu aux élèves et aux enseignants par rapport aux déclarations du premier responsable de secteur quant au maintient des dates des examens ou ses récentes déclarations sur le fait que les examens ne porteront que sur les cours dispensés. « Nous voulons qu'il s'adresse à nous par le biais de la télévision et qu'il s'engage à fixer le seuil des cours. On veut du concret », lance Rafik du lycée Hamia à Kouba.Les élèves dénoncent certaines déclarations du ministre, notamment sur le seuil. « Il vient de déclarer une nouvelle fois que le seuil ne sera pas appliqué. Nous avons l'impression que le ministère ne veut pas de solution », souligne Wahib du lycée Saâd Dahleb à Kouba pour qui la récupération des cours relève de l'impossible. « C'est énorme comme retard », dit-il. Pour lui, il aurait été mieux pour la tutelle de passer au concret.« Même les enseignants ignorent les dates des examens. Ils ignorent tout sur le rattrapage et la manière dont il sera appliqué. C'est le flou total », s'inquiètent les protestataires qui revendiquent également l'arrêt des cours le 30 mai au lieu du 20. Pour ce qui est du rattrapage des cours, les lycéens refusent de les accomplir les samedis et les mardis après-midi. Comme ils contestent le fait que les vacances soient utilisées pour le rattrapage. « C'est insensé. Nous refusons une telle décision. Nous sommes à la veille des examens, ce que nous voulons c'est la sérénité pour bien nous préparer », précise une lycéenne. Et d'ajouter qu'ils ne sont pas contre l'idée de rattraper les cours mais pas à n'importe quel prix. Pour elle, le rattrapage ne doit pas être pratiqué durant les jours de repos ni pendant les vacances. Reste que le point qui intrique le plus les élèves est l'organisation des examens du deuxième trimestre pour dimanche prochain. « Comment voulez-vous qu'on passe des examens alors qu'on n'a pratiquement rien fait durant le trimestre », regrettent-ils.




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